Roselyne Bachelot, traitée comme "une domestique", s'est bien vengée

La truculente Roselyne Bachelot est célèbre pour son humour et son franc parler. Pourtant, la vie n'a pas toujours été rose pour celle qui aime les tenues colorées. Elle a eu une enfance difficile, mais elle a su se défendre... et pas qu'un peu !

Roselyne Bachelot, traitée comme "une domestique", s'est bien vengée
© SYSPEO/SIPA (publiée le 19/02/2024)

Roselyne Bachelot n'est pas actrice et pourtant, elle multiplie les rôles. Elle a été pharmacienne, ministre de la Santé, de la Culture, de l'écologie, animatrice radio et aussi à la télévision. Elle fait partie des sociétaires des Grosses Têtes sur RTL où ses réparties font rire la galerie. Si elle pratique l'humour aussi facilement, c'est peut-être pour contrebalancer avec ces années où elle était en pension dans un collège très stricte tenu par des religieuses. Elle y a été sévèrement brimée, mais elle ne s'est pas laissé faire.

Roselyne Bachelot humiliée par son père

Roselyne Bachelot, invitée dans l'émission Un dimanche à la campagne de Frédéric Lopez ce 25 février, raconte que, lorsque qu'elle avait 11 ans, les sœurs l'ont virée 8 jours, au motif qu'elle avait "un esprit voltairien" car elle était un peu rebelle. La colère de son paternel face à cette exclusion a été terrible.

"Tu as décidé que tu ne ferais pas d'étude (…). La seule chose qui t'attend, c'est d'être domestique. Tu vas tout de suite prendre le pli", lui-a-t-il dit. Et elle s'est retrouvée à servir à table comme si elle était "la servante et sans avoir le droit d'ouvrir la bouche" tout le temps où elle était chez elle. "C'est de l'humiliation", a commenté l'ancienne femme politique.

Roselyne Bachelot s'est vengée de "ces garces" de bonnes sœurs

De retour au pensionnat, Roselyne Bachelot s'est dit : "Les bonnes sœurs vont pas l'emporter au paradis, ces garces". Mais l'amie de François Fillon a-t-elle riposté ? "J'ai crevé les pneus du vélo de mon professeur d'histoire, j'ai mis de l'encre dans le bénitier, j'ai tendu des fils à travers le couloir pour qu'elles se cassent la figure. (…) J'étais une calamité", a-t-elle raconté, amusée de sa réponse.

Ces années où elle a encaissé les coups l'ont sûrement bien préparée à supporter ceux qu'elle a reçus en politique. En particulier quand elle a défendu le Pacs contre son parti où sa famille politique a été "d'une dureté inouïe" avec elle.