Judith Godrèche écoeurée : elle dézingue le prochain film de Charlotte Gainsbourg

Judith Godrèche est très en colère et elle ne manque pas de le faire savoir. Alors que l'actrice et réalisatrice a eu le courage de raconter la relation abusive qu'elle a vécu avec le réalisateur Benoît Jacquot quand elle avait 14 ans et lui 40, l'homme de cinéma aujourd'hui âgé de 77 ans va faire tourner Charlotte Gainsbourg dans un film dont le scénario à de quoi faire grincer des dents...

Benoît Jacquot pas blacklisté : coup de gueule de Judith Godrèche

Le décrié réalisateur n'est pas cancel du show business malgré les révélations de Judith Godrèche : son prochain film, Belle, une adaptation d'un roman de Georges Simenon, va mettre en scène Guillaume Canet et Charlotte Gainsbourg. Il a trouvé des financements et va donc être prochainement diffusé dans les salles obscures.

Un film qui promet de parler de la présomption d'innocence, du lynchage médiatique ou encore de tribunal populaire - éléments de langage utilisés dans toutes les affaires récentes de Gérard Depardieu à PPDA - et comment un évènement peut transformer la vie d'un homme...  

Sur Instagram et Twitter, Judith Godrèche a donc laissé exploser sa colère. Elle a notamment poussé un coup de gueule contre Macassar Productions et Kmbo Films, les deux boîtes qui financent le film. "Donc malgré la parution du livre de Vanessa (Springora, ndlr) - Le Consentement, qui soi disant à ouvert les yeux à tous. Malgré tout ce que Philippe Carcasonne sait de BJ (je l'ai rencontré à 14 ans avec BJ). Malgré tout ce que le cinéma français sait. Ce film est financé et trouve un distributeur ?", a d'abord écrit, écœurée, la mère de Noé Boon et Tess Barthélemy. BJ désignant donc le réalisateur Benoît Jacquot, dont l'actrice a dénoncé publiquement les abus et l'emprise il y a quelques semaines à peine. 

Judith Godrèche dénonce une nouvelle fois "l'impunité" du cinéma français 

Judith Godrèche a également partagé sur son compte Instagram des images de Benoît Jacquot assumant parfaitement ses relations sexuelles avec des filles bien plus jeunes que lui. "Je poste ces images pour quelques jours. Le temps qu'il faudra pour que ceux et celles qui se cachent sous leur 'couverture' affrontent la réalité en plein jour. Cette impunité n'existe que grâce à la complaisance, l'absence de compassion et l'inertie du monde du cinéma", a légendé celle qui fut aussi la première à dénoncer Harvey Weinstein au tout début du mouvement #MeToo. "Notre société doit se réveiller. Il est temps", a conclut la réalisatrice de Icon of French Cinema. Pas certain que les changements se fassent rapidement.