Natasha St-Pier épanouie : Avec son nouveau compagnon, elle habite proche de Paris... "C'est magique" (EXCLU)

Natasha St-Pier, qui sort son nouveau single "Oh Happy Day", réside désormais non loin de Paris avec le nouvel homme de sa vie et n'a rien à envier à la vie de province…. La chanteuse de 42 ans s'est confiée sur ce quotidien "magique" en interview pour "Le Journal des Femmes".

Natasha St-Pier épanouie : Avec son nouveau compagnon, elle habite proche de Paris... "C'est magique" (EXCLU)
© LAURENT BENHAMOU/SIPA

Natasha St-Pier nous enchante à nouveau les oreilles avec son single Oh Happy Day, disponible dès le 22 septembre, tout aussi lumineux qu'elle ! Pour l'occasion, la chanteuse de 42 ans s'est confiée sur son quotidien, sa nouvelle vie en région parisienne avec son compagnon ou encore son rapport au corps.

Le Journal des Femmes : Qu'est-ce qui a le plus changé chez vous depuis vos débuts ?
Natasha St-Pier : J'ai eu un enfant ! Cela a vraiment été le point tournant dans ma vie. Quand on devient parent, le monde arrête de tourner autour de notre nombril et on relativise énormément.  Au début, comme toutes les mamans qui ne dorment pas pendant les premiers mois de post-partum, qui sont fatiguées, qui ont les cheveux sales, de temps en temps, je me mettais à rêver de ma vie d'avant. Puis, je suis partie sans lui pendant quelques jours lorsqu'il a eu 10 mois et que j'ai cessé de l'allaiter. Finalement, je me suis tellement ennuyée de mon enfant que j'ai compris : la vie est mieux quand le monde cesse de tourner autour de soi.

Comment va votre fils (Bixente, 8 ans, né de son ancien amour avec le pompier Grégory Quillacq) ?
Mon fils va très bien, il est en CE2. Il est heureux d'aller à l'école, c'est un bon élève. Il a commencé le foot cette année, c'est un rêve pour lui. Je suis une maman qui traîne dans les stades de foot maintenant le week-end ! Il fait parfois du yoga avec moi, mais je ne veux pas le forcer à quoi que ce soit. Il a retenu certains outils et a appris à respirer quand il se fait mal, par exemple.

Commence-t-il à percevoir votre notoriété ?
L'autre jour, il m'a dit : 'en classe, on a parlé de gens qui connaissent des personnes connues'. Tous ses amis lui ont dit : 'T'as trop de la chance ! Ta mère est connue.' Et lui, a répondu : 'En fait, ça ne fait rien de spécial'. Pour lui, je suis une maman normale, je pense qu'il gère cela plutôt bien. 

"Je ne serais pas capable de retourner vivre à Paris intra-muros"

Vous résidez dans les Landes. Y trouvez-vous un calme relatif malgré la notoriété ?
Je partage mon quotidien entre les Landes, où mon fils est scolarisé, et la région parisienne, parce que mon travail se passe à 75% là-bas. J'y ai acheté une maison en banlieue et moi qui ne connaissait que Paris, je découvre que l'on peut avoir une vraie qualité de vie en région parisienneJ'habite vers les bords de Marne, on peut aller faire du canoë ou des pique-niques quand on veut, on a des pistes cyclables de folie… Je n'ai pas l'impression de manquer de quoi que ce soit par rapport aux Landes. C'est formidable car cela me permet de travailler et d'avoir ce que j'appelle une "vraie vie" et cet esprit de province que j'affectionne.

Habiter à Paris même, ce ne serait pas envisageable pour vous ?
Je ne pense pas que je serais capable de retourner dans Paris intra-muros. Si je le faisais, ce serait par dépit. On a découvert que l'on avait besoin d'espace, de verdure… Et quand il y a de l'eau, on se sent tout de suite mieux.

Aujourd'hui, vous partagez votre vie avec le musicien Vincent Bidal. Cela crée-t-il une connexion particulière de partager cette passion pour la musique ?
Cela crée une facilité, c'est dingue ! Quand on a des choses à travailler, plutôt que d'aller dans un studio, je peux aller dans mon sous-sol (rires). Comme on compose ensemble les chansons, je n'ai plus besoin d'avoir d'horaires de travail. Bixente est couché le soir et quand je veux travailler à ces moments-là, je peux le faire. C'est assez magique. On comprend le métier de l'un et de l'autre. Quand mon compagnon est en train de monter une grosse émission, je sais qu'il n'a pas le temps, donc je ne vais pas lui demander de faire autre chose. Et puis, les musiciens sont des gens très sensibles. Quand on "s'entre comprend" dans cette sensibilité, c'est assez facile de vivre, parce que l'un ne blesse pas l'autre accidentellement…

"Le stress est plus mauvais qu'une injection d'acide hyaluronique !"

Que ce soit dans la chanson ou le yoga, vous travaillez avec votre corps. Quel est votre rapport avec votre physique ?
Aujourd'hui, j'ai un rapport apaisé avec mon corps car j'ai arrêté d'en faire ce qu'il n'est pas. Par contre, j'ai envie de vivre encore quarante belles années avec un corps qui fonctionne. Donc j'en prends soin avec le sommeil, l'alimentation et le mouvement.

Craignez-vous le temps qui passe ?
J'ai arrêté de le craindre. Au début, quand on a nos premières rides, on a peur. Mais si l'on est mal avec ses rides, il faut faire du botox ou de l'acide hyaluronique. Et si l'on aime ses rides, tant mieux. On apprend à s'accepter et à ne pas stresser par rapport à ça. De toute façon, le stress est plus mauvais pour le corps qu'une injection d'acide hyaluronique !

Interview exclusive ne pouvant être reprise sans la mention du Journal des Femmes.