Stéphane Bern endetté de "4 millions d'euros" : obligé de vendre sa maison en Grèce (on imagine le crève-coeur) !

C'est une sacrée somme ! Il ne l'a pas caché, Stéphane Bern est endetté à cause de la restauration d'un monument historique. Lors d'un entretien avec "Le Parisien", il s'est confié plus en détails sur ses dettes mais aussi sur son rapport à l'argent et au travail.

Stéphane Bern endetté de "4 millions d'euros" : obligé de vendre sa maison en Grèce (on imagine le crève-coeur) !
© Bony/SIPA

À la télé, la radio et même dans les librairies, l'animateur de Secrets d'Histoire sur France 3 est partout. Stéphane Bern a eu  droit, le 12 avril, a une série d'articles dans Le Parisien, dans lesquels le spécialiste des têtes couronnées s'est livré à cœur ouvert sur sa vie personnelle et professionnelle. Même s'il "n'aime pas tellement parler d'argent", il n'a pas hésité non plus à aborder ses problèmes financiers. Mais sans se plaindre.

Pourquoi Stéphane Bern est lourdement endetté ?

En 2013, Stéphane Bern décide d'acquérir le Collège Royal et Militaire de Thiron-Gardais dans le Perche. Il a révélé à nos confrères : "Je l'ai acheté, en très mauvais état pour le prix d'un petit appartement parisien : 300 000 euros. Au début, on me disait : 'Avec 150 000 ou 200 000 euros, vous pouvez le restaurer'". Mais rapidement, les mauvaises surprises s'accumulent et les restaurations de la bâtisse vont coûter bien plus cher. "Résultat : je me suis endetté au-delà de mes capacités : 4 millions d'euros à rembourser sur 25 ans. J'ai refusé toutes les aides publiques. Tout mon argent y passe, mes droits d'auteur, l'argent des émissions", a-t-il déclaré.

Mais l'animateur de 59 ans a tenu à préciser : "Je ne suis pas ruiné, comme j'ai pu le lire, et je ne tiens pas à faire pleurer dans les chaumières. Je ne suis pas dans la gêne. Mais je dois quand même faire attention".

Pour faire face à cette épreuve, il a tout vendu : ses meubles, son appartement dans le 9e arrondissement de Paris. "Je suis obligé de travailler, et sans doute encore longtemps, pour rembourser mes dettes. Je m'en suis mis beaucoup sur le dos. Il faut que je rationalise mon patrimoine et c'est pour cela que je vends Paros [là où il possède depuis des années une maison sur cette jolie île des Cyclades, en Grèce, ndlr]. Je n'ai pas envie de laisser de dettes après moi". Et il a conclu : "Je ne regrette rien. Avec Thiron-Gardais, j'ai trouvé ce pour quoi j'étais fait dans la vie : redonner vie à un monument historique".

Combien gagne Stéphane Bern ?

Très discret, l'animateur n'a pas révélé ses cachets précis mais, selon Capital, en 2017, il aurait touché 11 000 euros par prime time sur France 2. De plus, ses livres se vendent bien, voire très bien, il aurait déjà écoulé près d'un million d'exemplaires en treize ans. Stéphane Bern a aussi confié : "Les gens ont sans doute l'impression que je gagne beaucoup parce que je fais beaucoup de choses et qu'elles sont en général très médiatiques. Mais j'en fais une bonne partie gratuitement, comme la mission Patrimoine..."

Il a relaté par la suite : "Dans ma vie, je ne suis jamais allé renégocier un contrat. J'ai été mal payé. J'ai accepté des prime time à 2000 euros la soirée. J'ai bien conscience que c'est plus que ce que gagnent beaucoup de gens en un mois. Mais dans notre métier, c'est très peu… Il m'est arrivé de dire, pour une émission spéciale, alors qu'on me demandait mon prix : 'Donnez-moi ce que vous voulez'", a-t-il ajouté.

"Ce n'est pas un homme d'argent"

À part cet achat conséquent, "ce n'est pas un homme d'argent. Il est généreux et pas du tout bling-bling. Les fringues, il s'en fout, les voitures, il s'en fout...", comme l'a affirmé l'éditeur Patrick de Bourges à nos confrères. "Je n'ai pas des goûts de luxe, pas de grosses voitures, pas de yacht... Je n'ai pas d'appétence pour le luxe. Je suis très raisonnable", a assuré le principal intéressé. En précisant tout de même que les œuvres d'art peuvent le "faire craquer". Mais en règle générale, il a "plus tendance à gâter les autres que moi-même", a-t-il concédé.

Un acharné du travail

Même s'il doit travailler pour rembourser ses dettes, le compagnon de Yori Bailleres a assuré que le "travail, c'est [sa] passion". Il a même précisé : "C'est une névrose. Je suis un bon petit soldat. (...)J'ai tendance à charger la mule, à accepter de faire des préfaces, des plateaux télé..." Mais l'acharné du travail a tenu à ajouter : "J'essaye de me calmer".