Johnny Hallyday : Cette célèbre chanteuse américaine dont il était amoureux quand il était "défoncé" au crack

Cinq ans après sa mort, l'idole n'a pas perdu de son éclat. Et ce ne sont pas les sombres confidences que Laeticia Hallyday a livré à "Paris Match" qui vont y changer quelque chose. Dans les colonnes du magazine, l'ex-femme du rockeur raconte son quotidien aux côtés d'un Johnny profondément accro à la drogue. Une addiction qui, selon elle, a forgé la star qu'il était.

Johnny Hallyday : Cette célèbre chanteuse américaine dont il était amoureux quand il était "défoncé" au crack
© AKM-GSI/ABACA

Dans une interview publiée par Paris Match en amont de la diffusion de Johnny par Laeticia, le documentaire attendu sur M6 le 8 décembre (qui a réuni 2,7 millions de téléspectateurs), Laeticia Hallyday s'est livrée sans détour sur les zones d'ombre du Taulier. Dans ce long entretien, elle évoque l'addiction de son mari à la drogue, qui le détruit à petit feu tout en forgeant son personnage. Un travers qu'elle a dû et su supporter pendant plus de 20 ans de vie amoureuse. Elle évoque aussi une des femmes de la vie de Johnny... une célèbre chanteuse (et ce n'est pas Sylvie Vartan !).

La drogue déjà au coeur de leur rencontre dans les années 1990

Dès le premier soir de leur rencontre, en 1995 à Miami, le décor est planté. Laeticia, n'a que 20 ans, lui 52. Pourtant, le coup de foudre est immédiat...et partagé. Hypnotisés l'un par l'autre, ils parviennent à se sortir d'un dîner réunissant son père, patron de la boîte de nuit l'Amnesia, sa belle-mère et Jean Roch, le RP de l'Amnesia, et partent faire la tournée des discothèques. Ce soir-là déjà, Johnny lui propose de prendre de la coke. Une invitation que la jeune fille décline et qu'elle déclinera tout au long de son histoire d'amour avec le rockeur. "Je refuse tout, je suis animée par un instinct de survie. Je suis restée nette, ces soirs-là et tous les soirs pendant vingt ans, j'ai lutté parce que j'avais trop peur d'aimer. Je suis quelqu'un de très passionné quand j'aime, j'aime à la folie. Avec la drogue, je pense que j'aurais été pire que lui", soutient-elle à Paris Match.

Le concert "maudit" de Vegas, ou la descente aux enfers de Johnny

Malgré ses efforts pour ne pas se faire entraîner dans les noirceurs de Johnny, Laeticia touche le fond plusieurs fois. Son pire souvenir est celui du concert "maudit" de Vegas en 1996, l'année de leur mariage. "Je ne connaissais encore rien au métier mais j'avais senti avant qu'il n'était pas prêt. Beaucoup de légèreté, peu de répétitions, l'alcool était très présent à l'époque, même physiquement il était une caricature", se remémore-t-elle auprès du magazine. "La soirée a été horrible, une nuit d'enfer à l'Aladdin, coke, crack, etc. et après on est partis continuer à Los Angeles", témoigne la maman de Jade et Joy.

L'impuissance de Laeticia : souvenir de cette femme qui se droguait avec Johnny

Les retours de ce concert sont mauvais, et Johnny en souffre. Il est persuadé que sa carrière est fichue, qu'il est "has been". "Il faut être là pour le rassurer, pour lui donner de l'amour sans le juger, sans lui dire : 'J'ai envie de te péter la gueule parce que tu es minable de te défoncer'", raconte Laeticia à Paris Match. "Moi, je l'aide, je l'accompagne, je le regarde se détruire."

Selon elle, le crack est venu remplacer une autre source d'adrénaline, une autre pulsion de mort : la roulette russe, à laquelle il jouait dans les années 60. "Il joue avec la mort. Le crack a remplacé la roulette russe. La balle dans le revolver, c'était l'époque de Nanette Workman, qui était aussi défoncée que lui et dont il était éperdument amoureux, une des femmes qui a le plus compté dans sa vie (...) Une histoire d'amour vraiment passionnelle, eux, je ne sais pas comment ils ont survécu", dit-elle.

Malgré ces épreuves terribles, Laeticia en est persuadée : "Johnny, il n'aurait pas été l'homme et l'artiste qu'il était sans ça."