Guillaume Durand dit tout : cancer, perte de poids, greffe de la mâchoire...

Le journaliste Guillaume Durand revient de loin. Il a dû traverser un long rétablissement après avoir été opéré et subi une greffe d'une partie de la mâchoire pour lutter contre son cancer. Le journaliste de 70 ans avait reçu le terrible diagnostic en 2021, juste après la mort de son père, le galériste Lucien Durand en 2020. Il revient sur ce combat dans une interview avec le Journal du Dimanche, ce 6 novembre. 

Un rétablissement difficile 

Après une délicate opération qui a duré pas moins de dix longues heures, le 25 juin 2021, s'en est suivie une période de rétablissement difficile pour le journaliste. Entre les médicaments, la chimiothérapie, la radiothérapie, il se sentait comme "une demi-momie" allongé sur son canapé rouge, confie-t-il à nos confrères du Journal du Dimanche. Une chose l'a tout de même aidé à passer cette difficile épreuve : il a écouté la radio.

La lutte contre son cancer de la mâchoire lui a laissé des marques. Il expliquait au Point, plus tôt cette année, que sa voix avait changé depuis l'opération. Elle est "devenue plus grave", avait-il précisé au Parisien. Cette intervention qui lui a fait perdre douze kilos lui a probablement sauvé la vie. Si elle avait été repoussée, Guillaume Durnad "n'aurait sans doute pas survécu", selon ses propos.

Cette longue période de repos lui a permis de se remettre sur pied et il peut maintenant reprendre sa vie et ses activités presque normalement. En plus de la télévision et de la radio, le journaliste passe beaucoup de temps avec ses enfants, lors des déjeuners en famille le dimanche. Même si "le rythme s'est ralenti et les siestes sont plus longues", comme l'explique l'hebdomadaire. 

Une lourde opération

En juin 2021, le présentateur d'Europe 1 et de Radio Classique passe au bloc dans les mains de l'un des plus grands médecins français. Il subit "une chirurgie dantesque" de près de dix heures "avec le même médecin qui a opéré le pilote de Formule 1 Philippe Alliot ou encore le journaliste de Charlie Hebdo Philippe Lançon", a-t-il expliqué au Point, avant de détailler son intervention : "On m'a pris la peau de la jambe et on me la mise dans la mâchoire". "Il y a un petit côté Bertrand Lavier. D'où mon goût pour l'art contemporain", ironise Guillaume Durand. Et de conclure : "Ce n'est pas tout à fait naturel de manger avec un bout de sa jambe".

Mais lors de l'été 2022, le journaliste a une petite frayeur ; "J'ai senti, 'ah, ça a bougé'. J'ai refait dix jours d'antibiotiques à haute dose. Il faut vraiment avoir un moral à toute épreuve." Mais rien ne le démoralise. "Le titre du dernier James Bond est devenu mon slogan : 'Mourir peut attendre'", a-t-il assuré. Sages paroles.