Dominique Tapie, ruinée : 600 millions d'euros de dettes à rembourser... Sophie Tapie réagit

Dominique Tapie se retrouve ruinée depuis la mort de son mari Bernard Tapie, qui lui a laissé 600 millions d'euros de dettes, selon Paris Match. La veuve de l'homme d'affaires n'avait pas connaissance de "l'ampleur des dettes". Leur fille, Sophie Tapie, a réagi à la publication de cet article...

Dominique Tapie, ruinée : 600 millions d'euros de dettes à rembourser... Sophie Tapie réagit
© J.E.E/SIPA

Quelques mois après la mort de Bernard Tapie, qui s'est éteint le octobre 2021 après un long combat contre un double-cancer à l'estomac et l'œsophage, son épouse, Dominique Tapie, est dans la tourmente financièrement. Si l'homme d'affaires lui a légué un héritage, il lui a surtout laissé environ 600 millions d'euros de dettes, en raison de l'affaire du Crédit lyonnais. La veuve de 71 ans savait évidemment qu'après le décès de son époux, elle devrait rembourser une importante somme d'argent. Mais elle ne connaissait pas "l'ampleur des dettes", a expliqué la reporter Sophie Des Deserts, qui signe une enquête sur l'héritage de Bernard Tapie, dans Paris Match, le 10 février.

Bernard Tapie espérait "renverser le jugement"

Bernard Tapie, lui, pensait pouvoir protéger son épouse. "Jusqu'au bout il a pensé qu'il aurait inversé le cours de la justice, il attendait ce jugement pénal dont il espérait beaucoup et il est décédé 48 heures avant", a expliqué la journaliste, invitée sur le plateau de C à Vous, le 9 février. Mais peut-être Bernard Tapie avait-il finalement perdu tout espoir de gagner le combat judiciaire. "C'est peut-être qu'il sentait que son scénario idéal, qui était de renverser le jugement civil avec cette relaxe au pénal, était illusoire et que finalement, la vie a lâché à ce moment-là", a décrypté Sophie Des Deserts.

Les Tapie, "clochards les plus célestes de Saint-Germain"

Alors qu'elle réside pour l'instant à l'hôtel privé des Saints-Pères, dans le 6e arrondissement de Paris, Dominique Tapie va devoir quitter l'endroit, puisque celui-ci avait été vendu à François Pinault. "J'ignorais que mon mari avait vendu", aurait-elle déclaré selon l'enquête Paris Match. Dominique Tapie ne pensait pas se retrouver ruinée... et les Français n'y croyaient pas non plus. 

"Ils donnaient l'illusion que tout était comme avant. Qu'avec cet arbitrage mirifique qui était arrivé en 2008, la belle vie reprenait comme dans les années 1980", a détaillé Sophie Des Deserts, citant le surnom du couple donné par un juriste proche de l'affaire, "les clochards les plus célestes de Saint-Germain-des-Prés".

Dominique Tapie, ruinée : sa terrible réalité

Les dernières années de sa vie, Bernard Tapie "n'avait plus de carte bleue ni de chéquiers" et ne disposait que d'un compte qui lui permettait "d'alimenter La Provence" et de "régler certaines dépenses personnelles". "Le juge Tournaire, réputé coriace, lui avait laissé par humanité", a précisé la journaliste avant de conclure: "La réalité tombe sur cette famille d'une manière terrible parce que cette femme qui a été d'une dignité, d'une discrétion toute sa vie, qui l'a soutenu… C'est encore une histoire de femme qui morfle".

Sophie Tapie dénonce des "pages monstrueuses"

Face à ces révélations, Sophie Tapie a réagi en publiant un poème sur Instagram pour dénoncer la rédaction de cet article. A l'attention de Sophie Des Deserts, elle écrit: "Comment es-tu tombée si bas? 8 pages glacées, très laborieuses. Si loin de tes livres d'autrefois ! Je t'imaginais plus talentueuse (...) Une plume serrée entre trois doigts. Une arme bien dangereuse qui peut faire tant de dégâts, une mitrailleuse d'encre poisseuse qui éclabousse, qui souille, qui broie". 

Et de poursuivre son cri du cœur: "Imprimons des pages monstrueuses! C'est ça qui marche, ça va de soi (...). Ah toutes ces belles infos juteuses, cueillies à la main depuis des mois. Pour toi elles semblent délicieuses mais en écœure plus d'un crois moi. Car l'âme des gens elle n'est pas creuse et la dignité ne s'achète pas. La souffrance est souvent silencieuse et par pudeur elle ne s'étale pas".