Jane Birkin raconte le choix du prénom de ses filles (et comment elles ont failli s'appeler)

Jane Birkin a révélé au JDD comment "Kate", "Charlotte" et "Lou" avaient été choisis. La chanteuse de 75 ans s'est confiée sur l'éducation qu'elle a donnée à ses filles et évoqué le projet de "Maison Gainsbourg"...

Jane Birkin raconte le choix du prénom de ses filles (et comment elles ont failli s'appeler)
© Charlotte Gainsbourg et Jane Birkin par Jean Michel Nossant/SIPA

Jane Birkin a un lien spécial avec sa fille Charlotte Gainsbourg. Il faut dire que celle-ci est le fruit de sa relation avec son grand amour, Serge Gainsbourg. Un amour maternel qui transparaît dans le documentaire réalisé par Charlotte Gainsbourg, comme son nom l'indique, Jane par Charlotte, qui sort dans les salles obscures le 12 janvier. Malgré sa passion avec l'interprète de Je t'aime, moi non plus, la chanteuse n'a jamais souhaité faire un second enfant avec l'homme à la tête de choux. "Cela n'aurait pas été juste par rapport à la première, Kate (Barry, née en 1967 de son mariage avec le compositeur anglais John Barry, ndlr). Avec son père, John Barry, la question ne s'est pas posée puisqu'on s'est vite séparés. Ensuite, avec Serge puis avec Jacques Doillon, je ne voulais pas que le nombre crée une différence avec Kate", a expliqué Jane Birkin dans un entretien au Journal Du Dimanche, le 2 janvier.

Jane Birkin : pourquoi Charlotte Gainsbourg a un second prénom

Mais Charlotte Gainsbourg est la seule de ses trois filles à posséder un second prénom. Et pour cause, Jane Birkin avait une idée précise du prénom qu'elle souhaitait donner à sa deuxième fille, mais Serge Gainsbourg avait une tout autre volonté. "Je voulais t'appeler Lucy, mais Serge trouvait que ça ne sonnait pas bien en français. Il préférait Charlotte. Il a gagné, mais j'ai imposé Lucy derrière", a-t-elle confié.

Pour sa fille aînée toutefois, si elle n'était pas d'accord avec le père John Barry sur le prénom qu'elle souhaitait lui donner, Jane Birkin n'avait pas cédé. "Son père voulait quelque chose de très irlandais: Shevonne, comme sa première fille Sian. J'ai imposé Kate. Kate, c'était si catégorique qu'un autre prénom l'aurait abîmée", a-t-elle expliqué au sujet de sa fille aînée Kate Berry, décédée en décembre 2013 d'une chute du quatrième étage de son immeuble parisien.

Jane Birkin : l'éducation de ses filles

Enfin, pour sa petite dernière, Lou Doillon, née en 1982, Jane Birkin et Jacques Doillon étaient en accord sur le prénom qu'ils souhaitaient lui donner: "On avait prévu de l'appeler aussi Lou si ça avait été un garçon". Dès lors, un second prénom aurait été superflu. La chanteuse de 75 ans s'est également confiée sur l'éducation religieuse qu'elle n'a pas donnée à ses trois filles: "Je n'ai pas voulu leur transmettre d'instruction religieuse. Au grand dam de ma mère, toute excitée à la naissance de Lou, car Jacques était protestant".

Jane Birkin : son voyage dans le passé à la rue Verneuil

Dans le documentaire Jane par Charlotte, la fille de Jane Birkin pousse sa mère dans ses retranchements et l'exhorte à effectuer un voyage (salutaire?) dans le passé. C'est ainsi que Charlotte Gainsbourg a conduit la chanteuse à la maison de la rue Verneuil que Serge Gainsbourg avait occupée de son vivant. "J'y étais allée une seule fois en trente ans, il y a longtemps (...) Je n'aurais jamais osé demander. C'est un lieu que j'ai connu et que j'ai fui. Y revenir, c'est comme retourner dans la maison de son enfance, tout semble plus petit", a détaillé l'artiste anglaise au JDD.

Bientôt une Maison Gainsbourg

Désormais et plus de 30 ans après la mort de Serge Gainsbourg, le célèbre lieu sera ouvert au public sous le nom de "Maison Gainsbourg". Composée d'un musée, d'une librairie et d'un piano-bar appelé le Gainsbarre, la célèbre maison située rue de Verneuil pourra être visitée à partir du printemps 2022. Un projet à l'initiative de Charlotte Gainsbourg et dont sa mère est particulièrement fière: "C'est le lieu de Charlotte. Bravo à elle! Elle a tenu trente ans sans perdre espoir de l'ouvrir un jour. Vous imaginez le chauffage nécessaire pour conserver les choses en l'état, pour que les Repetto de Serge ne pourrissent pas d'humidité?".