Claude François : "Obsédé" sexuel, "Jeune filles dans sa loge", 'Avortement', "Tests salivaires"... Docu choc sur RMC Story

Claude François avait un "rapport obsessionnel" au sexe, avait des relations avec ses fans parfois très très jeunes et avait même une "garçonnière" à Paris, apprend-on dans le documentaire "La face cachée de Claude François: les secrets inavouables", diffusé sur RMC Story qui pose également les questions de viol, d'IVG et d'enfants illégitimes.

Claude François : "Obsédé" sexuel, "Jeune filles dans sa loge", 'Avortement', "Tests salivaires"... Docu choc sur RMC Story
© RETRO/SIPA

Claude François avait un "rapport obsessionnel" au sexe, a expliqué Jean-Pierre Pasqualini, spécialiste de la chanson française, dans le documentaire La face cachée de Claude François: les secrets inavouables, diffusé le 11 octobre sur RMC Story. L'interprète du Lundi Au Soleil avait deux lieux de résidence, le moulin de Dannemois, où il voyait ses enfants le week-end, et son appartement du XVIe arrondissement parisien, où il pouvait s'isoler le reste de la semaine. "C'était stratégique d'avoir deux maisons. Il avait le Moulin de Dannemois et l'appartement à Paris. On a vite fait de dire que c'est une garçonnière, l'appartement à Paris", a expliqué Jean-Pierre Pasqualini. 
Sophie Darel, elle, a raconté un souvenir choquant de Claude François, dans le documentaire. "J'étais avec son secrétaire parce que je n'étais pas montée toute seule. À un moment donné, il m'a jetée sur lui. Et, il m'a dit: 'Tu restes là'. il m'a coincée", s'est-elle remémorée, avant de préciser qu'ils s'étaient "bagarrés", mais qu'elle n'avait pas été "violée".

Claude François recevait ses jeunes fans dans sa loge

Julie Bocquet, fille illégitime de Claude François et de Fabienne, une Belge tombée enceinte à 14 ans, a également été évoquée dans le documentaire. Pour vérifier si le chanteur n'avait pas d'autres enfants illégitimes, elle a réalisé des "tests salivaires". Mais les résultats n'ont rien donné pour l'instant.
En 1977, alors que Fabienne, la mère de Julie Bocquet, était enceinte de six mois, une enquête a été lancée contre le chanteur en Belgique, où les relations sexuelles avec une mineure sont punies par la loi. George Moréas avait à l'époque été chargé d'auditionner la vedette. Il s'était donc rendu au moulin de Dannemois, où Cloclo résidait avec femme et enfants. "Il avoue qu'il y a beaucoup de gamines qui viennent le voir régulièrement et que celle-ci en fait sans doute partie. Il est sur la réserve. Bien sûr, il ne me dit pas qu'il a eu une relation avec cette jeune fille mais il m'avoue qu'il est courant qu'après ses concerts, il reçoit des jeunes filles dans sa loge pour se décontracter", s'est-il souvenu dans le documentaire. Malgré tout, l'enquête n'a pas été poursuivie. L'influence de la star l'a-t-elle aidée à se sortir du pétrin?

Tombée enceinte de Claude François, une fan a avorté 

Une autre fan du chanteur, belge également, a raconté dans le documentaire qu'elle était tombée enceinte de Claude François, en 1975, alors qu'elle n'avait que 16 ans. "J'ai une copine qui connaissait un gynécologue à Bruxelles. J'ai cru que tout allait bien se passer, mais je suis rentrée chez moi ensuite, j'ai fait une hémorragie et j'ai dû aller à l'hôpital. Mes parents ont alors su que j'avais avorté et que le père n'était autre que Claude François", a raconté l'ancienne fan de l'interprète du Téléphone pleure. A l'époque, l'artiste l'avait soutenue dans sa décision d'avorter. "Il me disait: 'tu as bien fait, je n'aurais pas pu reconnaître l'enfant. Je ne veux que les enfants d'Isabelle", s'est-elle souvenue.
"J'avais 16 ans, j'étais amoureuse de Claude très naturellement. C'était une personne très douce qui avait besoin de beaucoup d'amour et lui, il n'était pas heureux, pas heureux du tout", a-t-elle ajouté.

Claude François : des "pressions exercées" par ses fils ?

Pour réaliser son documentaire, le réalisateur François Pomès a été confronté à plusieurs obstacles, notamment de la part des deux fils de Claude François. "Quand les deux fils ont appris qu'on le préparait, ils se sont servis du canal le plus efficace du moment, les réseaux sociaux, pour dénoncer notre enquête, en demandant aux fans de nous lyncher publiquement, en divulguant nos coordonnées, pour que personne ne parle ni ne participe. Cette omerta nous a motivés en tant que journalistes. Certaines vérités sont gênantes à entendre", a-t-il raconté dans Soir Mag. Et d'ajouter: "Des pressions se sont exercées, via le clan François. À quelques jours de la diffusion, on le craignait". Malgré tout, le documentaire a bien été diffusé et a montré une image loin d'être rose du chanteur de Comme d'Habitude...