Marie-Anne Chazel : Père pasteur, Rupture atroce, "Physique particulier", Nouvel Amour

Vous pouvez retrouver Marie-Anne Chazel dans "Les Bronzés 3", le 3 juillet sur TF1. L'occasion de (re)découvrir les secrets et confidences de l'attachante comédienne. La "nostalgie" de sa jeunesse, ses débuts difficiles au Splendid, les "dettes", sa séparation compliquée avec Clavier, son nouvel amour, sa fille Margot...

Marie-Anne Chazel : Père pasteur, Rupture atroce, "Physique particulier", Nouvel Amour
© Marie-Anne Chazel en 2017 par Colin Max/ABACA

Marie-Anne Chazel nous fait toujours autant rire. Cette actrice, que vous pouvez retrouver dans Les Bronzés 3: Amis Pour La Vie, le 3 juillet sur TF1, a la "nostalgie" de sa jeunesse et des heures de fous rires accumulées avec ses camarades du Splendid à leurs débuts incertains. Mais la comédienne, dont la carrière continue d'être prolifique, sait profiter des bonheurs qui s'offrent à elle au quotidien. Son nouvel amour (qui dure depuis 14 ans), sa douloureuse rupture d'avec Christian Clavier, son inquiétude pour sa fille, ses "dettes" de début de carrière... Secrets de l'actrice qui continue de fendre la poire de millions de Français.

Marie-Anne Chazel est la fille d'un pasteur

Marie-Anne Chazal naît le 19 septembre 1951 à Gap (Hautes-Alpes) de l'union entre l'actrice Louba Guertchikoff et le pasteur Paul Chazel. Si elle étudie dans un lycée de jeunes filles à Neuilly-sur-Seine, elle fait la rencontre de jeunes garçons grâce au club du théâtre du lycée. Un heureux coup du sort puisqu'il s'agit de nuls autres que Michel Blanc, Gérard Jugnot, Thierry Lhermitte et Christian Clavier!

Marie-Anne Chazel et le Splendid : leur "physique particulier"

Après avoir étudié l'histoire-géographie pendant deux ans, la comédienne et ses fidèles amis de théâtre forment la troupe du Splendid. "On ne voulait pas être derrière notre téléphone à attendre des rôles qui ne venaient pas parce qu'on avait des physiques un peu particuliers", avait-elle expliqué au Parisien. Ils jouent ensemble la pièce Amour, coquillages et crustacés, en 1976. Un premier succès pour la bande en passe de devenir iconique. 

Ses "dettes"

Pourtant, le pari n'était pas gagné d'avance pour les comédiens qui bâtissent (presque) tout de leurs mains. "On a fait du plâtre et des marteaux-piqueurs pendant neuf mois, on avait plein de dettes, c'était pas simple. Mais c'était une période extrêmement excitante. Entre les travaux, les séances d'écriture, jouer le soir au spectacle, faire les costumes, tenir la caisse, servir les glaces... J'ai le souvenir d'avoir énormément ri. Je dis pas qu'il n'y avait pas des conflits, qu'on ne s'engueulait pas... Comme dans n'importe quelle famille", s'était-elle souvenue au Parisien.

Pourquoi son père ne suivait (presque) pas sa carrière

Pendant des années, elle n'évoque pas sa carrière avec son pasteur de père, qui ne cautionne guère ce métier où tous les regards sont posés sur elle. Ce n'est qu'en 1991 qu'il vient l'applaudir sur scène, alors qu'elle joue dans La Dame de chez Maxim de Georges Feydeau. A la mort de son père toutefois, Marie-Anne Chazel découvre, dans les affaires de celui-ci, une myriade de coupures de presse et autres interviews qui la mettent en lumière. Malgré leurs désaccords, il n'a jamais cessé d'être fier d'elle...

Marie-Anne Chazel a été "détruite" par sa rupture d'avec Clavier

En 1971, elle tombe sous le charme de Christian Clavier, avec qui elle reste en couple pendant 30 ans. De cette union, naît une fille, Margot, en 1983. Mais la rupture est ardue pour la comédienne, qui avait expliqué dans La Parisienne: "J'ai beaucoup grandi grâce à cette expérience. Au début, évidemment, j'ai été détruite et il m'a fallu du temps pour rebondir".

Que devient sa fille ?

Très discrète, Margot Clavier, la fille de Marie-Anne Chazel et Christian Clavier née en 1983 aurait été administratrice de la boîte de production de son père, Ouille Production, avant de mettre le cap pour le Tibet en 2014 afin de travailler pour l'ONG du moine bouddhiste Matthieu Ricard. "Elle est passionnée par cette culture. (...) Au début, c'était très difficile à accepter en tant que parents. Mais maintenant j'ai confiance, je sais qu'elle se débrouille, qu'elle est très adaptée, qu'elle connaît les gens. Elle a tout son réseau d'amis et de soutien là-bas", avait expliqué l'actrice septuagénaire au micro d'Europe 1.

Ce qu'elle lui "reproche"

Si Margot Clavier, la fille de Marie-Anne Chazel a toujours souhaité rester loin des feux des projecteurs, c'est peut-être à cause de la souffrance qu'a pu lui causer la notoriété de sa mère. "Ma fille a certainement des choses à me reprocher. J'avais un métier qui fait que je n'étais pas là tout le temps. Elle était souvent seule. Je n'ai pas pu être aussi présente qu'elle l'aurait peut-être souhaité. Elle ne me l'a pas reproché, mais elle a peut-être eu envie de le faire… Et elle aurait peut-être dû! (...) En plus c'était mon premier enfant. Je n'avais pas le mode d'emploi. J'ai appris avec l'arrivée de ma fille. Mais attention, je n'ai pas non plus été une mauvaise mère", a confié l'actrice dans Femme Actuelle.

Marie-Anne Chazel : qui est son compagnon actuel ?

Désormais, Marie-Anne Chazel nage dans le bonheur avec l'homme d'affaires Philippe Raffard, directeur de THR Investissements, société spécialisée dans l'immobilier, avec qui elle est en couple depuis plus de 14 ans. Un mariage est-il prévu au programme? Que nenni. Du moins, pas pour l'instant... "C'est un homme que j'adore... Vous voulez que je me marie? Vous avez raison, un jour, il faudra que j'essaie", avait-elle lâché à Faustine Bollaert en 2017, pour Femme Actuelle.

Pourquoi elle ne regarde pas ses films cultes

Si l'actrice est consciente que certaines répliques des Bronzés ou du Père Noël Est Une Ordure sont encore gravées dans la mémoire des Français, elle les a, quant à elle, complètement oubliées! "C'est peut-être une question d'âge (rires). Je ne revois jamais ces films, ce qui m'a plu, c'est de les écrire, de les faire", a-t-elle confié à Faustine Bollaert, avant d'avouer qu'elle n'aimait pas se voir à l'écran, effrayée à l'idée de ressentir une forme de "nostalgie" de sa jeunesse passée.