Lorie : "Je suis trop exigeante avec moi-même"

Lorie campe une policière qui n'a pas la langue dans sa poche dans "Maddy Etcheban" de René Manzor, diffusé le 25 janvier sur France 3 à 21h... Elle nous raconte ce rôle intrépide, mais pas seulement...

Lorie : "Je suis trop exigeante avec moi-même"
© Jean-Marc HAEDRICH/SIPA

Dans le nouveau téléfilm Maddy Etcheban, de René Manzor, diffusé samedi 25 janvier sur France 3 à 21hLorie se glisse dans la peau de Clara, une flic spontanée et attachante, un peu à l'image de son interprète. La chanteuse de 37 ans donne la réplique à Cristiana Reali et Arnaud Binard, sous le soleil basque, le temps d'une enquête prenante sur le meurtre de la propriétaire d'un restaurant qui a perdu le goût (littéralement). Lorie s'est confiée sur ce nouveau rôle plein de possibilités, son retour (ou pas) dans Demain Nous Appartient et son jardin secret. Entretien.

Le Journal des Femmes : Qu'est-ce qui vous a donné envie de vous lancer dans l'aventure Maddy Etcheban ?
Lorie :
J'ai trouvé que l'enquête était bien écrite, la façon dont le suspens était construit pour dévoiler le coupable. Je me suis aussi attachée au personnage de Clara que j'ai incarnée, je l'ai trouvée décalée, rigolote, pourtant, elle n'est pas aidée parce que ses boss ne lui font pas de cadeaux (rires). Je savais que camper ce personnage allait m'amuser ! 

Vous reconnaissez-vous dans le personnage de Clara ?
Lorie :
Oui, je m'identifie à son côté un peu "cash" et elle écoute son cœur même si elle sait que cela peut lui jouer des tours… 

Elle a un côté perfectionniste, une envie de plaire. Ce sont des traits de caractère auxquels vous vous identifiez ?
Lorie :
Au tout début de ma carrière, totalement ! J'avais envie de plaire à tout le monde, mais je me suis rendue compte que l'on se perd… Malgré tout, je suis de nature à faire attention aux autres avant moi et à être trop exigeante avec moi-même. Aujourd'hui, j'ai appris qu'il fallait parfois s'écouter plus, essayer d'être un peu "égoïste" de temps en temps et savoir dire "non". J'ai compris que si je me sens bien, j'arriverai à faire du bien aux autres ! 

Vous avez également campé une policière dans Demain Nous Appartient, mais vous avez quitté la série il y an ...
Lorie :
Je compte bien revenir, mais pas tout de suite ! Avec la production, on s'était dit qu'on se reparlerait un an après mon départ pour faire le point. Beaucoup de paramètres entrent en jeu : l'intrigue, l'écriture, mais aussi les projets que j'ai en cours. Cette année, j'en ai pas mal et ce serait assez compliqué de retourner en tournage à Sète. 

Qu'est-ce que cela fait de se glisser dans la peau d'une enquêtrice ?
Lorie :
Ce métier me semble tellement intéressant ! J'ai déjà pris des cours de tir avec des potes du GIGN, donc je sais tenir une arme. J'adore tout ce qui relève de l'action, des cascades. C'est comme une chorégraphie : il faut savoir se positionner, courir avec une arme… Si j'étais flic, je penserais à mon métier jour et nuit, je me ferais constamment des scénarios de l'enquête dans ma tête... Je me lèverais aussi tous les matins avec la patate en me disant : "Allez, aujourd'hui on va bouger, faire avancer l'enquête, trouver des indices…" Je trouve ça passionnant ! 

Vous partez en tournée cette année, mais votre dernier album remonte à 2017. Retourner en studio, cela fait partie de vos projets ?
Lorie :
Je suis en studio depuis quelques mois pour enregistrer les nouvelles chansons de mon prochain album ! Je ne sais pas encore quand il sortira car nous n'avons pas encore fini ce travail de création, mais on est en plein dedans !

Vos histoires d'amour ont souvent été mises en avant dans la presse. Aujourd'hui, est-ce important de protéger votre vie privée ?
Lorie :
Oui, c'est important de réussir à garder un jardin secret parce qu'on fait un métier où l'on est mis en avant. Comme on dit, "vivons heureux, vivons cachés" (rires) ! Ce n'est pas évident, certains artistes arrivent à parler de leur famille, de leur compagnon, de leurs enfants et à poster plein de choses sur les réseaux sociaux… Moi, je n'y arrive pas ! Pour les personnes qui nous accompagnent, c'est dur aussi de gérer l'exposition.