Alex Ramirès : "Pas trop modeste mais pas trop Kanye West", confidences sur Panache, son 2e spectacle (exclu)

Après le beau succès de "Sensiblement viril", l'humoriste Alex Ramirès est de retour avec un nouveau spectacle : "Panache". L'occasion de faire quelques confidences en interview avec le "Journal des Femmes".

Alex Ramirès : "Pas trop modeste mais pas trop Kanye West", confidences sur Panache, son 2e spectacle (exclu)
© JEAN RANOBRAC

Depuis le 11 janvier 2024 - après un rodage en province - et jusqu'au 2 mars, Alex Ramirès a investi la scène de la Comédie de Paris pour présenter au public son nouveau one-man-show : Panache. Le Journal des Femmes a assisté à une représentation et a recueilli les confidences de l'humoriste. Interview.

Parlons tout d'abord de cette entrée très Fashion Week... C'était un clin d'œil à ceux qui vous ont peut-être découvert sur TikTok avec les parodies de Simon Fenêtre Jacquemus ?

Alex Ramirès : Il y a en effet un peu de ça, je m'amuse beaucoup à faire ces vidéos de défilés absurdes sur les réseaux mais, pour le spectacle, je voulais citer ma propre histoire puisque les tenues sont adaptées de mes déguisements d'enfant, comme pour montrer que "le Panache était déjà là". Je me suis entouré de la costumière Otoopsie et Loïc Prigent, journaliste de mode absolu, m'a fait le cadeau de poser sa voix sur ce défilé d'entrée que j'adore.

Alors que certains spectateurs vous ont aussi découvert à l'époque dans Quotidien, aimeriez-vous reprendre un poste de chroniqueur sur le petit écran ?

Oui, j'avais pris beaucoup de plaisir à parodier les publicités. Si l'occasion s'y prête, pourquoi pas. Je ne suis fermé à rien. Radio, télé, tant que je peux m'exprimer comme je le souhaite.

Pour rester sur le petit écran, est-ce qu'on vous a proposé de participer à Lol, qui rit sort (sur Prime Video) ?

Pas pour l'instant hahaha. Mince j'ai perdu.

Ce deuxième spectacle aborde la confiance en soi. Quand on a cartonné avec le premier, on en manque vraiment ?

Oui. Je crois même que la remise en question est un de mes moteurs principaux pour créer et vouloir toujours me réinventer. Il suffit juste de trouver le bon dosage c'est toute la problématique que j'aborde dans le show, "se sentir pas trop modeste, mais pas trop Kanye West."

Ce spectacle, c'est vous mais c'est aussi une galerie de personnages. Lequel vous ressemble le plus et pourquoi ?

J'incarne des personnages très éloignés de moi pour quelque part les dénoncer dans leur façon d'être et qu'on rit d'eux mais je dirais que, par moments, en soirée, je peux avoir ce côté très enthousiaste et fatiguant que possède Carole, cette quarantenaire divorcée qui en fait trop en boite.

Dans le premier, vous parliez un peu plus de votre homosexualité, ce qui est moins le cas dans le second. Avez-vous peur de vous coller une étiquette dans le métier ?

Pas vraiment. J'écris et je joue des sketchs qui me tiennent à cœur et que je crois pertinent en fonction de là où j'en suis dans ma propre vie. Et puis les étiquettes, ça gratte.

Vous avez récemment évoqué l'homophobie avec votre compagnon à Noël. Vous y êtes fréquemment confronté ?

Très peu, pour ne pas dire jamais, c'est d'ailleurs pour ça que c'est encore plus dur à encaisser quand cela arrive dans le cercle familial, là où l'on pense être en sécurité. Mais j'ai la chance de pouvoir en faire des sketchs.  

Est-ce que vous avez des projets au cinéma ou à la télévision ?

Oui, je développe une série, ainsi que plusieurs idées de format court qui pointent leur nez.

Et, surtout, quand est-ce que sort cet incroyable rap que l'on entend dans votre spectacle ?

J'attends d'abord que les gens le découvrent en live sur scène mais à la fin de chaque représentation j'annonce qu'il sera en ligne autour de mai, juin… je n'ai plus qu'à tenir ma promesse !

Interview exclusive ne pouvant être reprise sans la mention du Journal des Femmes.