Pourquoi vous allez rire, pleurer, chanter et adorer WILD ROSE
Au ciné le 17 juillet, "Wild Rose" de Tom Harper relate le destin tourmenté d'une maman qui rêve de quitter Glasgow pour faire carrière dans la country-music à Nashville. Un portrait de femme extrêmement touchant qui vous fera vibrer... et taper du pied !
Oubliez Lady Gaga et A Star is Born ! La nouvelle reine de la country au cinéma s'appelle Jessie Buckey. Dans Wild Rose, la comédienne irlandaise campe à l'écran une maman désargentée, fraîchement sortie de prison, qui veut faire carrière à Nashville. Portrait de femme juste et touchant, le film, en salles dès le 17 juillet, révèle une star en puissance. Le Journal des Femmes vous donne trois bonnes raisons d'enfiler un Stetson et d'applaudir à tout rompre.
Une actrice impressionnante
Jessie Buckley ! Gravez bien ce nom dans vos mémoires parce que vous risquez fortement de l'entendre durant les nombreuses années à venir. A 29 ans, cette actrice irlandaise, arrivée en deuxième position au BBC talent show-themed de la série télévisée I'd Do Anything –elle a notamment brillé grâce à ses performances sur les tubes Killing me Softly ou River Deep, Mountain High–, crève l'écran dans un joli rôle d'aspirante au rêve américain. Aperçue déjà en 2018 dans le drame Jersey Affair de Michael Pearce, aux côtés de Johnny Flynn, elle truste également le casting de la mini-série dont tout le monde parle actuellement : Tchernobyl. Wild Rose de Tom Harper lui permet d'exploser à la face du monde en témoignant d'un double talent indubitable pour le jeu et le chant. Une voix dans tous les sens du terme.
Un sublime portrait de femme
Jessie Buckley, magnétique dans son désarroi comme dans sa fougue, incarne ainsi Rose-Lynn, une sorte de mustang indomptable sorti au galop d'une prison de Glasgow. Pas de temps à perdre pour elle : le sprint est engagé, malgré ses obligations de maman, pour aller à la conquête d'une carrière dans le temple de la country-music, Nashville, Tennessee. Le cinéaste Tom Harper suit son héroïne à la trace pour nous l'offrir dans un portrait à vif, brut, sans artifice ni mièvrerie. Il ne la fige jamais dans une imagerie idéalisée. Au contraire, ses aspérités et ses failles, ses blessures et ses éclats forment l'ADN filmique d'un projet dont elle est le yin et le yang. Au-delà de ses apparats purement musicaux, Wild Rose est avant tout la peinture d'une femme tiraillée entre le micro et la maternité.
Un hommage à la Country
A l'instar du récent A Star is Born, ou des plus anciens Walk the Line ou Crazy Heart, Wild Rose fait la part belle à un genre musical qui a toujours inspiré le septième art : en l'occurrence, la country. A ce propos, Nicole Taylor, la scénariste de cet opus, est fan de cette musique depuis son enfance, surtout pour son imparable capacité à parler des sentiments humains. Elle en apprécie le caractère brut, la pureté. Et à l'écran, à travers la voix en or de Jessie Buckley, le spectateur ressentira à coup sûr toute cette âme du Tennessee l'envahir. On adore justement les jolis morceaux musicaux qui accompagnent l'héroïne dans sa quête effrénée d'elle-même et de ses ambitions. Son sillage est suffisamment universel pour qu'on s'y retrouve, tous ensemble, le temps d'une quadrille ou d'un slow.