HERCULE, un homme avant la légende

C'est Dwayne Johnson alias "The Rock" qui incarne Hercule, dans le blockbuster en salles aujourd'hui. Le film, réalisé par Brett Ratner, nous fait voyager dans la Grèce antique, à l'époque des mythes et des légendes. Le Journal des Femmes l'a vu pour vous...

L'histoire commence sur un récapitulatif des douze travaux d'Hercule. Dans ce film, il n'est nullement question de suivre la légende bien connu qui a fait du héros, le champion que l'on connaît. Non, dans ce péplum, nous suivons un aventurier mercenaire qui parcourt la Grèce à la recherche de contrats pour se remplir les poches. On est loin du demi-dieu défendant la veuve et l'orphelin pour zéro cacahuète. Hercule se vend au plus offrant accompagné de ses loyaux acolytes : le spartiate Autolycus (Rufus Sewell), l'amazone Atalante (Ingrid Bolso Berdal), l'homme-bête Tydeus (Aksel Hennie) et l'oracle Amphiaraus (Ian McShane). Si la mythologie est présente sur toute la longueur du film, on comprend rapidement qu'il n'y aura aucun monstre à trois têtes ou autres harpies à se prendre des coups de massues (arme de prédilection d'Hercule). En effet, les exploits fantastiques réalisés par le héros ne sont en fait que de simples combats enjolivés et glorifiés par le neveu du demi-dieu, Lolaus.
Une idée plutôt bonne qui nous montre le pouvoir des légendes sur les hommes. Une grande partie du film est réservée aux combats. Oui, c'est normal. On ne va pas voir Hercule avec Dwayne Johnson pour admirer les décors... Les scènes de batailles (assez nombreuses) sont bien réalisées. Il y a une bonne dynamique, mais elles sont parfois trop longues. C'est un peu dommage. Certains ralentis n'ont pas lieu d'être et font rire aux dépens du film. D'autres scènes sont "too much" comme par exemple les chevaux qui, lors des batailles, tombent comme des mouches. Il suffit d'une simple flèche sur son cavalier pour que la pauvre bête se roule par terre.
Bref, du combat à foison qui n'est pas toujours très réaliste alors que le début du film nous peint une histoire terre à terre. Le catcheur Dwayne Johnson, incarne physiquement bien Hercule. En revanche, il a du mal à nous faire ressentir les tourments du personnage hanté par la mort de sa famille dont il se sent responsable. Dommage, on aurait aimé s'y attacher un peu plus.

En conclusion, Hercule est loin d'être un navet. C'est même un film d'action réussi qui en revanche a du mal à aller plus loin que les scènes de combat..

Hercules, en salles mercredi 27 août. 

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Affiche du film Hercule © Paramount Pictures France