Le sapin à louer : une alternative écologique pour Noël

Grâce à un jeune agriculteur de Saône-et-Loire, il est désormais possible de profiter d'un sapin de Noël entièrement naturel dont la réutilisation est assurée après les fêtes.

Le sapin à louer : une alternative écologique pour Noël
© AFP

A seulement 24 ans, Benoît Virot vient de lancer un concept de location de sapins de Noël basé sur la récupération et la préservation de l'environnement. Les arbres qu'il propose à la location sont destinés à être replantés après leur première utilisation dans l'objectif simple et noble d'être à nouveau utilisés l'année suivante. En s'associant avec Ecosapin, l'agriculteur bourguignon a voulu apporter sa pierre à l'édifice de la lutte contre le gaspillage annuel des sapins. Bon nombre de spécimens naturels se retrouvent effectivement chaque année sur les trottoirs ou dans les poubelles, faute de vraies solutions de récupération.
Le processus d'acquisition de ces sapins provisoires ne présente aucune difficulté supplémentaire : la commande s'effectue sur Internet et est livrée au domicile du client. Une fois l'utilisation terminée, un transporteur vient récupérer l'arbre qui est de nouveau confié à l'agriculteur pour une replantation en parcelle. L'avantage écologique évident qu'offre cette initiative semble déjà avoir trouvé son public, notamment parmi les citadins qui font souvent le choix d'un sapin artificiel afin d'éviter la contrainte pratique.
Elodie, première cliente parisienne de Benoît, explique son choix : "Noël, c'est une fête. Je trouve ça triste de décimer des sapins juste pour faire la fête," explique-t-elle à l'AFP. "Je trouve ça sympa qu'il puisse resservir, c'est génial et puis peut-être qu'il aura une histoire, qu'il va faire plein de maisons différentes," a continué la jeune femme en accrochant les premières décorations de son sapin provisoire.
Ces sapins à louer sont cependant plus onéreux que la moyenne avec des prix allant de 69 euros à 79 euros.

 
 Site : Ecosapin
 
Vidéo : retrouvez en images les explications de l'agriculteur Benoît Virot
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