Comment le baby-sitter de mon fils est devenu mon amant...

Durant les premières années de sa vie, mon fils Jules a beaucoup été gardé par mes parents. Mais quelques années après la retraite, ils ont décidé de déménager à plusieurs centaines de kilomètres. Comme mon mari et moi avions des jobs très prenants, nous devions trouver une nounou rapidement. Après avoir fait le tour de nos connaissances, nous nous sommes inscrits dans une agence spécialisée dans la garde d'enfants pour trouver une personne de confiance. C'est comme ça que j'ai rencontré Lucas, un jeune homme en thèse de biologie qui faisait du babysitting pour payer ses études. Je fus d'abord surprise, persuadée que ce serait une femme. Mais après quelques minutes d'entrevue, je ne voyais pas où était le problème. Lucas avait l'air doux et il adorait les enfants. Le courant passait bien entre nous et Jules semblait l'apprécier. De plus, mon mari étant souvent en déplacement à cause de son travail, j'ai pensé qu'une présence masculine ferait du bien à mon fils.

"Il était séduisant, mature mais n'avait que 25 ans"

Lucas allait chercher Jules à l'école trois jours par semaine. Il le ramenait à la maison, jouait avec lui, l'aidait à faire ses devoirs et préparait le repas. Je revenais du travail sur les coups de 19 heures. Parfois je discutais un peu avec Lucas, parfois il rentrait directement chez lui. Au fil du temps, nous sommes devenus de plus en plus familiers. J'adorais lui poser des questions sur sa thèse et il s'intéressait aussi à mon travail. Un soir, je lui ai proposé de manger avec nous. Il accepta avec plaisir, je crois qu'il appréciait aussi ma compagnie. Si notre complicité ne faisait qu'augmenter, je n'imaginais pas une seconde qu'il pouvait se passer quelque chose entre nous. Il était très séduisant et mature, mais il avait 25 ans, alors que j'allais bientôt fêter mes 40 ans. Et même si mon mari était très souvent en déplacement, je n'aurais jamais pensé le tromper un jour. Le problème, c'est que mon conjoint partait de plus en plus, parfois pendant plusieurs semaines. C'était un vrai objet de disputes entre nous : il me manquait et il n'était pas suffisamment présent pour notre fils. Mais il était aussi très carriériste et l'idée de mettre de côté son travail pour passer plus de temps avec nous lui semblait impensable. Avec le temps, les choses sont devenues étranges. Lucas prenait une place grandissante dans notre quotidien, il était devenu essentiel à notre équilibre. Jules ne jurait que par lui et je commençais sérieusement à l'adorer.

"J'ai commencé à fantasmer"

En toute discrétion, je me suis mise à fantasmer sur lui. Rien de bien méchant : il m'arrivait juste de penser à lui de façon romantique, voire érotique. Ponctuellement, il gardait aussi Jules le samedi soir, lorsque j'avais besoin de sortir boire un verre avec mes copines. Comme nous avions une chambre d'amis, il pouvait dormir à la maison si je rentrais tard et qu'il était fatigué. Le lendemain, nous prenions souvent le petit-déjeuner tous les trois, c'était très naturel et léger. Jusqu'au jour où je suis rentrée à la maison un peu éméchée et que j'ai vu Lucas en train de lire sur le canapé. Je me souviens encore de ce courant électrique qui m'a parcouru : j'avais envie d'être ce livre, qu'il tenait entre ses mains. J'avais envie de l'embrasser et de lui retirer sa chemise. Je n'en ai rien montré, mais je lui ai proposé de boire un verre. Il accepta, tout sourire. Nous avons commencé à parler et je sentais bien que quelque chose était différent. Lui aussi, me regardait avec des yeux charmés. Très complices, nous avons passé plusieurs minutes à rire de choses et d'autres. Puis, dans un élan de folie, je lui ai avoué que j'avais envie de l'embrasser. Il s'est avancé vers moi et a collé ses lèvres contre les miennes. C'était doux et passionnel en même temps, j'avais l'impression de rajeunir, de m'épanouir comme une fleur au printemps.

"La première fois... sur le canapé"

Nous avons fait l'amour sur le canapé, nos gestes s'accordaient à merveille, nous avions l'impression de nous connaître depuis toujours. Nos ébats finis, je pris conscience de ce que je venais de faire. Il ne me fallut que quelques secondes pour culpabiliser, me dire que j'étais complètement dingue d'avoir fait ça. Lucas remarqua tout de suite ma mine inquiète et me demanda à quoi je pensais. Nous en avons longuement parlé, il me rassura en me disant que ça resterait entre nous, mais qu'il serait peut-être judicieux d'avoir une conversation avec mon mari. J'étais bien d'accord avec lui, les choses ne pouvaient pas continuer ainsi. Les semaines suivantes, j'étais traversée par des sentiments contradictoires lorsque je retrouvais Jules et Lucas. J'avais hâte de discuter avec Lucas, mais j'appréhendais ce que j'allais ressentir, que mon fils puisse comprendre ce qui se passait entre son babysitter et sa mère. Je continuais de sortir certains soirs, mais je rentrais de plus en plus tôt, espérant secrètement que Lucas soit encore debout. A chaque fois, il m'attendait sur le canapé et nous faisions l'amour. Lorsque mon mari rentrait après plusieurs semaines d'absence, je n'arrivais pas à lui parler, car il ne restait jamais très longtemps et que je ne savais pas quoi lui dire. J'étais complètement perdue, partagée entre cette passion naissante avec Lucas et ma vie de famille à laquelle je tenais tant. Je savais aussi que notre relation ne mènerait nulle part : il avait quinze ans de moins que moi et je ne voulais pas quitter mon mari. Je l'aimais encore. Malgré ça, je n'arrivais pas à arrêter et je continuais à culpabiliser. Pendant des mois, Lucas est resté mon amant. Jusqu'au jour où il m'a avoué qu'il m'aimait. Ça m'a fait l'effet d'une bombe, je me suis dit qu'il fallait tout arrêter. J'ai expliqué à Lucas que je ne pouvais plus continuer, qu'il fallait que je change de baby-sitter. Il comprit et ne m'en voulut pas.

Encore aujourd'hui, je suis très reconnaissante envers Lucas. Il a réagi avec une maturité incroyable pour son âge. Il n'a jamais rien dit, ni à Jules, ni à mon mari. Il a juste accepté la situation, le cœur brisé. Quelques semaines après avoir mis fin à cet adultère, j'en ai parlé à mon mari. Pour lui, c'était la douche froide. Il s'est d'abord mis en colère, puis est tombé dans une profonde tristesse. Mais ce fut l'occasion de parler de notre couple et de ses absences répétées. Les choses devaient changer, si nous souhaitions vraiment sauver notre mariage. Je crois que cette expérience lui a fait un véritable électrochoc. Nous avons débuté une thérapie de couple et il a réussi à s'arranger avec son entreprise pour réduire ses déplacements. Même si ça n'a pas été facile de surmonter cette histoire, je ne regrette pas une seconde ce que j'ai fait. Lucas m'a permis de me sentir vivante et d'oser résoudre les problèmes que j'avais avec mon mari. Cinq ans après, nous avons retrouvé un équilibre dans notre relation, nous avons recommencé à faire l'amour et mon mari est un papa beaucoup plus présent qu'avant. On dit souvent que les infidélités mènent à la séparation. Pour nous, ça a été l'inverse ! Ça nous a permis de regarder nos problèmes en face et d'apprendre à nous retrouver sur des bases plus saines.