Farida Nekzad, Afghanistan
Journée de la femme : elles sont journalistes et elles se battent pour la liberté d'expressionFondatrice de l’agence Wakht News Agency
Co-fondatrice et ex-rédactrice en chef de l’agence de presse Pajhwok Afghan News en 2003, Farida Nekzad a passé les 12 dernières années de sa vie sous la menace des ennemis de la liberté de la presse, qui ont tenté de la kidnapper et de la tuer à plusieurs reprises. En 2007, alors qu’elle enquêtait sur l’assassinat de la journaliste Zakia Zaki, elle reçoit des appels téléphoniques ainsi que des emails lui promettant le même sort que sa consœur. Sa détermination pour défendre la liberté de l’information et les droits des femmes n’en est que renforcée.
En 2008, elle fonde l’agence de presse Wakht News Agency qu’elle dirige toujours et emploie des femmes journalistes afin, notamment, de couvrir la question des droits des femmes dans le pays. Malgré des difficultés financières, l’agence de presse, forte de son réseau de correspondants à travers le pays, demeure l’une des principales sources d’informations indépendantes en Afghanistan.
En 2014, Farida Nekzad est présidente de la Commission des médias, organe interne de la Commission électorale indépendante (CEI) avec pour mandat de surveiller l'impartialité des médias durant la campagne présidentielle. Pendant plusieurs mois, et dans un climat de tensions extrêmes, elle s’attache à répondre aux violations des règles électorales par les médias et à enquêter sur les plaintes du public concernant la couverture des élections.
Lauréate de nombreux prix internationaux, dont le "Courage In Journalism Award", remis par l’International Women’s Media Foundation, Farida Nekzad continue d’être le fer de lance de la lutte pour les droits des femmes et milite activement pour une réforme du cadre légal entourant la presse afin que les journalistes soient davantage protégés dans l’exercice souvent périlleux de leur métier.
Co-fondatrice et ex-rédactrice en chef de l’agence de presse Pajhwok Afghan News en 2003, Farida Nekzad a passé les 12 dernières années de sa vie sous la menace des ennemis de la liberté de la presse, qui ont tenté de la kidnapper et de la tuer à plusieurs reprises. En 2007, alors qu’elle enquêtait sur l’assassinat de la journaliste Zakia Zaki, elle reçoit des appels téléphoniques ainsi que des emails lui promettant le même sort que sa consœur. Sa détermination pour défendre la liberté de l’information et les droits des femmes n’en est que renforcée.
En 2008, elle fonde l’agence de presse Wakht News Agency qu’elle dirige toujours et emploie des femmes journalistes afin, notamment, de couvrir la question des droits des femmes dans le pays. Malgré des difficultés financières, l’agence de presse, forte de son réseau de correspondants à travers le pays, demeure l’une des principales sources d’informations indépendantes en Afghanistan.
En 2014, Farida Nekzad est présidente de la Commission des médias, organe interne de la Commission électorale indépendante (CEI) avec pour mandat de surveiller l'impartialité des médias durant la campagne présidentielle. Pendant plusieurs mois, et dans un climat de tensions extrêmes, elle s’attache à répondre aux violations des règles électorales par les médias et à enquêter sur les plaintes du public concernant la couverture des élections.
Lauréate de nombreux prix internationaux, dont le "Courage In Journalism Award", remis par l’International Women’s Media Foundation, Farida Nekzad continue d’être le fer de lance de la lutte pour les droits des femmes et milite activement pour une réforme du cadre légal entourant la presse afin que les journalistes soient davantage protégés dans l’exercice souvent périlleux de leur métier.