Le "nez Tour Eiffel" : la clé d'un job en Chine
Les femmes chinoises sont devenues des adeptes du "nez Tour Eiffel". Alors que les jeunes diplômées sont en compétition dans leur recherche pour un premier emploi, cette opération de chirurgie esthétique leur permettrait d'augmenter leurs chances d'être embauchées.
Nouvel effet de mode chez les femmes chinoises. Il ne s'agit ni d'un vêtement ni d'un accessoire, mais d'une opération de chirurgie esthétique. Pas n'importe laquelle, l'opération actuellement en vogue dans l'Empire du Milieu est "le nez Tour Eiffel", nez qui serait apparemment à l'image de notre Dame de Fer.
La beauté occidentale est devenue un véritable culte en Asie, nombreuses sont celles qui se font débrider les yeux ou rallonger les jambes afin de se conformer aux canons de la beauté occidentale. Le "nez Tour Eiffel" refléterait l'élégance et le romantisme à la française. Dans le sud-ouest de la Chine, des publicités pour des établissements de chirurgie esthétique ont fleuri un peu partout, signe que celle-ci se démocratise.
C'est cependant dans le but de trouver leur premier emploi que les jeunes Chinoises se tournent vers le bistouri. En 2013, 7 millions d'étudiants sortaient diplômés des universités, un record qui a valu par les médias chinois de définir cette année comme "l'année la plus difficile" pour les jeunes diplômés en quête d'un travail. Face à la concurrence, les jeunes étudiantes se replient sur la chirurgie plastique afin de se démarquer et mettre toutes les chances de leur côté.
Les employeurs chinois n'ont aucun scrupule à recruter un candidat selon des critères physiques, les jeunes femmes sont donc de plus en plus nombreuses à passer sous le bistouri pour espérer. Pour acquérir le nez tant convoité, il leur faudra débourser pas moins de 60 000 yuans, soit 7 200 euros. Aussi, environ 12 opérations de ce genre seraient effectuées chaque mois.
