Cécilia Attias défend la "première dame"
En plein déballage médiatique sur la vie amoureuse du Président, l'ex-épouse de Nicolas Sarkozy considère le moment choisi pour appeler à la clarification du statut de première dame.
François Hollande, officiellement en couple avec Valérie Trierweiler vivrait, selon Closer, une relation avec l'actrice Julie Gayet. L'occasion pour Cécilia Attias de défendre la fonction de première dame et sa symbolique.
"J'ai été première dame rapidement", a rappelé au micro de RTL Cécilia Attias qui a passé cinq mois à l'Elysée, de mai à octobre 2007. "A partir du moment, où on élit un homme ou une femme, il y a un conjoint à coté et on ne peut pas le gommer littéralement, en lui demandant de ne rien faire de ne pas sortir et de s'occuper de placer les fleurs sur le buffet. Je trouve que ça a un côté ridicule", s'est-elle emportée. "Ou alors il faut élire uniquement des présidents célibataires", a-t-elle ajouté.
Un devoir. "Quand on a l'honneur d'être l'épouse du chef de l'État, c'est un devoir d'aider (...) Quand j'étais à l'Elysée, je recevais beaucoup de courriers de gens qui ne savaient pas à qui s'adresser". Et Cécilia Attias d'insister: "Pourquoi empêcher des femmes qui veulent aider en leur disant 'non, vous n'existez pas, vous êtes une potiche, ne sortez pas de chez vous'".
"Une première dame peut s'engager dans l'action humanitaire, voire la culture (...) Ce qu'a fait Bernadette Chirac avec les pièces jaunes est considérable", juge Cécilia Attais à propos de l'investissement de celle qui est restée Palais douze ans, entre 1995 et 2007. "L'épouse du chef de l'État peut s'engager discrètement sans pour autant avoir des moyens dispendieux. Ce n'est pas grâce à des ressources financières, ou à un cabinet que j'ai pu opérer, c'est grâce à une volonté", estime l'ex-madame Sarkozy qui s'est notamment illustrée dans la libération des infirmières bulgares.
Laisser le libre choix. Sur le fond, Cécila Attias est favorable au fait d'encadrer la fonction de First Lady. "Il faudrait clarifier cette situation, lui donner des frontières, des barrières et ne peut la caricaturer (...) Si une femme veut s'investir dans la fonction, très bien, ou si elle préfère continuer son propre métier, s'occuper plus de ses enfants, qu'elle en ait la possibilité", modère-t-elle. Avant de conclure : "Tout ce que je souhaite c'est qu'on laisse aux gens leur vie privée".