La princesse saoudienne, privée de ses trésors

Dispendieuse, Maha Al-Sudaïri a laissé une petite ardoise de millions d'impayés suite à son séjour grand luxe à Paris. La justice a ordonné la saisie complète de ses achats.

La princesse saoudienne n'y est pas allée avec le dos de sa cuillère en argent. Lors de son séjour à Paris entre le 22 décembre 2011 et le 17 juin 2012,  Maha Al-Sudaïri a mené grand train, honoré les plus belles boutiques parisiennes et résidé au Shangri-La, palace de l'avenue d'Iéna.
Seul hic, bon nombre de factures restent toujours impayées. La saisie de l'ensemble de ses achats a été obtenue sur décision du tribunal de Nanterre.
Sa dette s'élève à 1,5 millions d'euros. Une somme qui ne devrait pas poser de problème à une princesse saoudienne. Sauf que son mari, prince héritier d'Arabie Saoudite l'a répudiée. Feu Nayef Abdelazziz Al Saoud (décédé en 2012) craignait en effet que la réputation de son pays soit entachée par les frasques dépensières de son épouse qui avaient déjà fait couler beaucoup d'encre lors de sa visite à Paris en 2009.
Résultat : Maha Al-Sudaïri se retrouve sans le sou au printemps 2012 mais continue de mener son train de vie de luxe sans se soucier du passage en caisse. 

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La place Vendôme à Paris.  © herreneck

Durant ce séjour de quelques mois dans la capitale, la princesse a laissé une facture de près de 6 millions d'euros au Shangri-La où elle résidait avec sa suite d'une soixantaine de personnes. Rien que ça... Sans oublier ses virées shopping dans les boutiques de luxe où elle s'est offert bijoux, lingerie et pièces de créateurs et de grands couturiers. 

Ce sont donc des vêtements hors de prix, objets d'art et autre maroquinerie que contiennent les box conservés à Clichy-la-Garenne suite à la saisie ordonnée par le juge de Nanterre (Hauts-de-Seine). La princesse, elle, ne s'inquiète pas le moins du monde et poursuit sa vie de nabab en Arabie Saoudite, protégée par son immunité diplomatique.