Véronique Genest, actrice, politicienne et "étron libre"
Véronique Genest, l'interprète de Julie Lescaut, a annoncé qu'elle serait candidate à la prochaine élection législative partielle pour représenter les Français de l'étranger à l'Assemblée nationale. Rien d'élémentaire pour Madame le Commissaire...
Vingt-et-un ans et cent épisodes qu'elle fait la police : Véronique Genest n'a pas pris une ride. Mieux, elle a gardé sa gouaille, sa franchise... et ses cheveux de feu.
Se disant proche du "centre droit", la star, 56 ans, dit avoir "envie en fait de faire une autre politique, une politique un peu de vérité". La rouquine sera candidate comme suppléante du journaliste Jonathan-Simon Sellem, établi en Israël et directeur de rédaction du site JSSNews. Ils se présenteront lors de la prochaine législative partielle organisée à la suite de l'annulation par le Conseil constitutionnel de l'élection de la députée PS Daphna Poznanski-Benhamou (PS), pour violation des règles sur le financement des campagnes électorales.
Sur le site JSSNews, l'héroïne de la série (gyro)phare de TF1 va se présenter dans la circonscription d'Europe du Sud (Italie, Saint-Marin, Saint-Siège, Grèce, Turquie, Chypre, Malte et Israël) "pour l'Italie avec laquelle j'ai des attaches affectives fortes, la Grèce que j'adore, Israël, un pays formidable que j'ai découvert cet hiver".
"Ça fait un bon moment que je suis intéressée par la politique, ça me titille. Donc, c'était une manière de rentrer, de mettre un pied dedans", a-t-elle ajouté lundi sur RTL. "En suppléante, ça n'oblige à rien finalement" et "Jonathan-Simon Sellem ne m'aurait probablement pas choisie si je n'étais pas médiatique", a-t-elle estimé.
Sportive, dure à cuire, auteure du best-seller 46/38: Guerre et Poids, Véronique Genest s'astreint à une discipline de fer. Elle nage un kilomètre par jour, sillonne les routes de France à moto, et ne se fait doubler (à la télé) qu'en cas d'extrême nécessité.
Capable d'encaisser coups et blessures et plutôt contente de faire bling-bling avec ses menottes, la fliquette la plus célèbre du PAF ne joue jamais les petites choses fragiles, mais elle est aussi célèbre pour ses dérapages. En septembre, Véronique Genest avait suscité un tollé après avoir affirmé: "Je suis islamophobe comme beaucoup de Français".
Lundi 4 mars, sur le plateau de l'émission C à vous, Véronique Genest a commis un lapsus peu flatteur: "Je suis une sorte d'étron libre", a-t-elle expliqué au sujet de son positionnement, avant de se corriger et de se qualifier d'"électron libre", déclenchant l'hilarité.
Succès financier. Lorsqu'on l'interroge sur son pécule amassé, l'épouse du docteur Meyer Boukobza (son partenaire à l'écran et le père de son fil Sam, 16 ans) ne fait pas de chichis. Invitée des Grandes Gueules il y a quelques mois, Véronique Genest n'a pas mégoté. "Je suis extrêmement bien payée! Je pense même que je suis la femme la mieux payée de la télévision française!". Plus de 250 000 euros par épisode? "Oui !", a-t-elle répondu au micro de RMC.
Mais que fait donc notre flamboyante avec sa fortune? "Il y en a déjà la moitié qui part aux impôts, une bonne moitié. Le reste, j'ai une famille. J'aide les gens autour de moi, y'a pas mal de monde. J'ai investi dans mon appartement. J'ai une maison de campagne. Je dépense pour le plaisir en me disant que je ne serai pas la plus riche du cimetière", a-t-elle ajouté. Et lorsque on lui a demandé si elle plaçait un peu de cet argent "en Belgique ou en Suisse", Véronique Genest a rétorqué du tac au tac: "Non, j'suis clean à mort!". C'est déjà ça...