Valérie Trierweiler se voit en Marie-Antoinette

C'est dans un article du Guardian que Laurent Binet, romancier proche du couple présidentiel, balance sur Valérie Trierweiler. L'auteur de "Rien de ne passe comme prévu", un livre sur les coulisses de la campagne, commence par dire tout le bien qu'il pense d'elle : "c'est une femme magnifique, très belle, avec beaucoup de classe et un grand sens de l'humour". Puis il livre une anecdote croustillante : "Elle se surnomme "Marie-Antoinette, ce qui, en France, n'est pas franchement flatteur comme vous le savez... [...] Après le tweetgate, elle m'a dit qu'elle pensait que les journalistes allaient l'envoyer à la guillotine s'ils le pouvaient". Ceux qui voyaient là une tendance à l'égocentrisme se trompent donc totalement, cette dernière se moquant tout simplement d'elle-même et de l'affaire du tweet. 
Valérie Trierweiler tente à sa façon de s'inscrire dans l'histoire, avec une fin moins tragique que la femme de Louis XVI, on l'espère. La journaliste a trouvé son activité en tant que compagne du président : l'humanitaire. Le mois dernier, elle est allée à la rencontre d'une association qui s'occupe des enfants de la rue à Kinshasa, en République démocratique du Congo. Elle est donc loin d'être susceptible et a le cœur sur la main. De quoi modifier l'image négative qu'en ont 67 % des français selon un récent sondage de VSD.