Elle aurait failli tout faire capoter

Valérie Trierweiler et François Hollande s'embrassent, le 6 mai 2012

L'ouvrage La Frondeuse (Editions du Moment), écrit par le directeur de la rédaction de RMC Christophe Jakubyszyn et par Alix Bouilhaguet, journaliste politique à France 2, revient sur une scène de campagne. Dimanche 25 mars, après trente-six heures de visites électorales en Corse, Valérie Trierweiler aurait fait des pieds et des mains pour se retrouver en tête-à-tête avec son amoureux. "Dix minutes plus tard, les voilà au bord de l'eau, à Calvi. Elle a choisi, sur les conseils d'un élu local, la terrasse ensoleillée du restaurant les Palmiers. Accueilli sur place par le maître des lieux, Théo Luciani, le couple déguste les spécialités locales (...)
Tout va bien, ils sont au bord de l'eau chez Théo", rapporte un élu au staff de campagne. "Tout va bien?" s'étrangle un des proches de Hollande, devenu depuis ministre. Il vient de réaliser que Valérie Trierweiler prend le risque de provoquer le faux pas de la campagne: la plage, la mer, le soleil, le vin rosé et les spécialités locales pour un couple enamouré... Une seule photo provoquerait l'incident médiatique. Nous sommes le 25 mars, trois jours après l'hommage solennel de la Nation aux soldats tués par Mohamed Merah. 

(...) Très vite, à la demande de l'équipe du candidat, Hyacinthe Mattei, le maire de Monticello, et d'autres élus de Balagne activent leurs réseaux pour "sécuriser" les abords du restaurant. Pas un appareil photo, pas un téléphone portable ne doit être dégainé pendant toute la durée du repas. Les paires d'yeux se démultiplient sur le vieux port de Calvi, prêts à intercepter les possibles paparazzis amateurs. Il n'y aura pas de dérapage, mais leur escapade aura déclenché un véritable plan Orsec à l'échelle de l'île", peut-on lire. De quoi la blâmer ?