Scènes de ménages : en Finlande, garçons et filles apprennent à nettoyer, balayer, astiquer...
Le ménage et la cuisine, une affaire… d'hommes et de femmes ! En Finlande, des cours d'économie domestique sont obligatoires pour filles et garçons dans les écoles. Chaque élève y apprend à plier, repasser, cuisiner ou même coudre. Une brillante initiative pour faire évoluer les mentalités, alors que les femmes sont encore majoritairement responsables des tâches ménagères dans leur foyer.
Le temps où la femme était coincée derrière les fourneaux, condamnée à trier le linge sale, forcée de repasser les chemises de Monsieur, est-il enfin révolu ? Désormais, homme comme femme devront-ils se partager les tâches ménagères équitablement ? Ce modèle idéal est malheureusement loin de concerner le plus grand nombre et le poids de la charge mentale qui pèse sur la gent féminine se fait parfois de plus en plus lourd, mais certains s'affairent à changer les mentalités. En Finlande, les écoliers apprennent l'égalité des sexes à l'école et suivent des cours d'économie domestique dans lesquels cuisine, repassage, couture et autres tâches jadis réservées aux maîtresses de maison y sont enseignées.
Ces enseignements sont obligatoires et même plutôt appréciés par la plupart des élèves, comme l'a montré le reportage intitulé Nous les européens, diffusé en novembre sur France 3. "C'est plus facile que les maths", a plaisanté (ou pas) l'un des écoliers, face à la caméra. Filles et garçons apprennent par exemple à plier correctement un drap, après avoir observé les indications de l'institutrice. Pour les cours de repassage, des tables sont disposées dans la salle pour que les élèves puissent s'exercer à manier un fer à repasser et apprendre les techniques d'entretien du linge.
Tâches ménagères : les clichés ont la dent dure
Cette année, en Espagne, le collège Monetecastelo a également rendu obligatoire des cours d'apprentissage des tâches ménagères, à l'initiative du directeur de l'établissement, Jose Manuel Rodriguez, selon LCI.
Des avancées nécessaires sur lesquelles la France serait bien inspirée de prendre exemple. En effet, une récente étude publiée par la Fondation Jean Jaurès a montré que 44 % des Françaises ont le sentiment d'en faire plus que leur conjoint en matière de tâches domestiques.