"Ils sont complètement allumés" : Ce majordome de milliardaires dévoile la demande la plus absurde d'un client

Ce majordome, au service de milliardaires, veille à satisfaire les désirs les plus extravagants de ses riches clients. Mais, parfois, leurs caprices frôlent l'absurde, comme en témoigne cette anecdote à un déjeuner...

"Ils sont complètement allumés" : Ce majordome de milliardaires dévoile la demande la plus absurde d'un client
© 123rf

Dans le monde très fermé de l’hôtellerie ultra-luxueuse et du service personnalisé pour clientèle fortunée, certaines figures de l’ombre incarnent l’excellence discrète. Jean-Jacques est de ceux-là. Majordome de formation classique, il accompagne les plus grandes fortunes de la planète dans leurs déplacements et leurs séjours, en veillant à chaque instant à faire de leur expérience une parenthèse absolue de confort, de fluidité et de plaisir. "On fait de l’aide à la personne, on est monsieur confort. Le but, c’est qu’on devienne indispensable", explique-t-il dans l’émission Legend de Guillaume Pley.

Bien au-delà des standards de l’hôtellerie cinq étoiles, Jean-Jacques s’inscrit dans la tradition exigeante du service à la française : invisible, précis, et toujours trois pas devant. Il anticipe les envies, coordonne les prestataires, sécurise la logistique. Que ce soit dans une villa de Cap Ferrat, un yacht amarré aux Maldives ou une suite privée à Aspen, rien n’est laissé au hasard. "On prévoit tout, il faut toujours avoir un coup d’avance. On arrive à un endroit, la logistique a été mise en place, on leur a tout préparé. Tout est prévu..." Ce mode de service incarne le voyage de luxe dans sa forme la plus absolue : mobile, fluide, et parfaitement orchestré. Jean-Jacques n’offre pas seulement un hébergement ou une table, il compose une expérience à 360°, pensée pour répondre à des attentes sans limite.

"C’est de l’imprévu tous les jours, on n’a pas de limite", confie-t-il. Chaque moment doit être unique. Chaque situation, maîtrisée. Ce niveau de service, inspiré des plus grands palaces, est aussi celui des résidences privées, des jets, des retraites confidentielles. Et parfois, il donne lieu à des scènes surréalistes. À Ibiza, lors d’un déjeuner dans un restaurant de plage réputé, l’addition atteint rapidement des sommets : "On est à 30 000, 40 000 euros d’addition rapidement".

Pourtant, c’est la logique même du geste qui a surpris Jean-Jacques. "Ils sont complètement allumés, ils vont te prendre 150 huîtres", se souvient-il. Non pas pour les déguster, mais pour un geste décalé : "Je veux leur redonner la liberté !" répond le client. C'est alors qu'il s'est mis à "balancer" les huîtres à la mer. Un geste aussi absurde qu'inutile, surtout quand on comprend la situation : "Elles étaient ouvertes dans le plateau de glace pilée", donc déjà condamnées comme l'a précisé le majordome... "Des fois, ça va trop loin", reconnaît-il. Mais dans ce monde où le budget n’est jamais une contrainte, chaque caprice devient réalité. "Ils sont comme nous. Ils aiment déconner, ils aiment s’amuser", dit-il. La différence ? Le niveau de moyens. "Nous, il y a des fois où on se retient. On fait : 'Oulah celle-là, elle va coûter cher ma c*nnerie'. Eux, il y en a toujours un qui va renchérir derrière, ça s’arrête jamais." 

Ce témoignage lève le voile sur une facette méconnue du voyage haut de gamme : celle où le service ne suit pas, mais précède. Où chaque déplacement devient une mise en scène de confort extrême. Où le personnel n'est pas simplement formé, mais chorégraphié.