Si vous faites ce métier répandu, c'est le plus propice à l'épuisement professionnel - cette grande enquête l'assure

Le burn out touche aujourd'hui l'ensemble des catégories socioprofessionnelles en France. Une étude récente, menée par le réseau social professionnel LinkedIn, a tenu à mettre en lumière les métiers les plus exposés à ce phénomène. Les résultats sont inquiétants et mettent en évidence une tendance croissante à l'épuisement professionnel dans certains secteurs. Mais un métier bien précis, considéré comme étant le plus propice au burn out, sort actuellement du lot. 

Tout d'abord, il est essentiel de noter que le burn out peut être lié à plusieurs facteurs. Parmi eux : la pression continue, le manque de reconnaissance, la surcharge de travail et les conflits entre vie personnelle et vie professionnelle. Certains métiers exigent une gestion de tâches variées, sous pression, avec peu de marge pour l'erreur. On trouve ainsi des taux élevés de burn out dans des secteurs tels que l'éducation, les soins de santé et le travail social. Ces métiers, pourtant essentiels à la société, sont confrontés à des défis quotidiens intenses, ce qui laisse peu de place à la décompression. Dans certains cas, les travailleurs expriment une fatigue physique et mentale qui les mène à une situation critique. Un autre élément clé dans la compréhension de ce phénomène est la nature même des métiers touchés.

Certains emplois imposent un rythme et des responsabilités qui dépassent largement les attentes initiales. Dans le domaine des soins, par exemple, les médecins et infirmières sont constamment exposés à des situations d'urgence, ce qui augmente considérablement leur niveau de stress. Mais ce n'est pas seulement la charge physique qui pèse, c'est aussi l'épuisement mental lié à la gestion des émotions et à la prise de décisions vitales sous pression.

L'étude LinkedIn a ainsi sondé 16 000 salariés aux États-Unis pour comprendre la perception de leur métier face au surmenage. Le chiffre qui ressort est saisissant : 40 % des personnes interrogées se disent proches du burn out. En France, par exemple, une étude réalisée en 2022 indiquait qu'un tiers des salariés souffraient d'épuisement professionnel. Si les secteurs de l'éducation, de la santé et du travail social figurent en tête de liste, un autre métier serait plus à risque encore. Selon l'étude, les chefs de projet seraient aujourd'hui les plus touchés par le burn out.

La raison est simple : ces derniers doivent jongler entre responsabilités variées, exigences élevées et délais serrés. Coincés entre les attentes des clients et celles de leurs équipes, ils sont constamment sous pression, ce qui fait d'eux les professionnels les plus exposés à la dépression liée au travail.