On sait qui a tué le petit Grégory : révélations glaçantes d'un ex-gendarme

C'est l'un des plus grands mystères de la justice française. Qui a tué le petit Grégory Villemin, ce jeune garçon retrouvé mort, pieds et mains liés, le 16 octobre 1984 ? Alors que l'affaire reste non résolue près de quarante ans plus tard, les révélations d'un ancien gendarme pourraient enfin faire la lumière sur l'un des sujets les plus énigmatiques de ces dernières décennies…

Affaire Grégory : cette erreur commise dès la découverte du corps

Souvenez-vous, le 16 octobre 1984, la France plongeait dans l'horreur. Le corps sans vie du petit garçon de 4 ans était retrouvé quelques heures après que sa mère, Christine Villemin, a signalé sa disparition, dans la Vologne. Une photo du corps du petit Grégory - les pieds, les mains et la tête liés et un bonnet vissé sur le visage -, avait été publiée dans la presse et avait choqué le pays tout entier.

A l'époque, moult erreurs judiciaires auraient été commises, à commencer par une absence de contrôle de la scène de crime. "Lorsque l'on revoit les images de la scène de découverte du corps du petit Grégory, c'est affolant. Le nombre de personnes qui piétinent les lieux, c'est désolant", a détaillé François Daoust, ancien directeur de l'Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale, auprès de Actu.fr.

"On connaît l'identité de l'assassin" : un haut-gradé lâche une bombe

L'affaire du petit Grégory a fait couler de l'encre et beaucoup pensaient que les secrets familiaux étaient enterrés à tout jamais. Mais la vérité pourrait-elle enfin éclater après toutes ces années ? Selon François Daoust, le mystère aurait tout bonnement été résolu.

L'ancien gendarme haut-gradé, qui vient de publier un livre sur l'affaire avec le journaliste Jacques Pradel, a révélé à Gala : "Nous connaissons l'identité de l'assassin". Mais alors, pourquoi l'enquête semble-t-elle être au point mort ? D'après lui, si l'identité du meurtrier du petit garçon ne fait aucun doute, "une erreur de procédure judiciaire" a empêché l'inculpation de celui-ci !

"En off, on sait ce qu'il s'est passé, mais officiellement, on ne peut pas le dire. On ne peut pas en faire état, au risque sinon d'être poursuivi pour diffamation. Mais il y avait tout", a-t-il assuré. L'ex-gendarme a expliqué qu'un témoin dont l'identité ne peut être dévoilée aurait donné des informations permettant de résoudre le mystère. "La vérité est qu'il y avait des analyses, des interrogatoires qui étaient bons et qui nous donnaient la réponse", a-t-il précisé. Le grand public connaîtra-t-il un jour le nom de l'assassin du petit Grégory ?