Ce chasseur dérape - et il est condamné à regarder Bambi en boucle

Cette histoire qui a de quoi faire sourire les militants anti-chasse. Et pour cause : cet homme se souviendra longtemps de sa sanction...

Ce chasseur dérape - et il est condamné à regarder Bambi en boucle
© JDF

La chasse est un sujet sensible en France et... pas que dans l'Hexagone. De l'autre côté de l'Atlantique aussi, il y a les pour et les contre autour de cette activité. Si la pratique est autorisée de longue date, il y a tout de même des règles à respecter et gare à celui s'en écarte. A l'heure où des bureaux de tabac vont dans quelques semaines être autorisés à vendre des cartouches, savoir si ce hobby relève de l'amour ou du mépris pour la nature (et le animaux) ne fait pas l'unanimité.

David Berry Jr, un chasseur américain, l'a appris à ses dépens en 2018... La justice s'est penchée sur son cas et la sanction est improbable : il a dû visionner le dessin animé culte Bambi tous les mois ! Oui oui, le dessin animé de Walt Disney...

Une mesure hors du commun 

Cette histoire surprenante avait fait les choux gras de la presse américaine. L'homme, après avoir plaidé coupable, ressort avec sanction qui a quoi de surprendre : 120 jours en cellule et, en prime, le juge Robert George a ordonné à l'accusé de "visionner le film de Walt Disney Bambi, le premier visionnage ayant lieu au plus tard le 23 décembre 2018, et au moins un visionnage chaque mois par la suite" tout au long de sa peine ! 

Peut-être que le juge espérait attendrir le prévenu et lui passer l'envie de recommencer. Car le dessin animé de 1942 démarre avec la scène particulièrement marquante d'un chasseur s'en prenant à la mère du personnage principal, encore enfant, Bambi, un faon. Et ce n'est pas tout, lui et son père ont perdu leurs privilèges de chasse et ce, à vie par la Commission de conservation de Missouri.

Ce qu'on lui reproche pour en arriver là

C'est après plusieurs mois d'enquête que David Berry Jr et deux autres membres de sa famille avaient été arrêtés. Que leur reproche-t-on ? Ils s'en étaient pris illégalement à "des centaines" de cerfs en forêt, ils avaient ensuite pris leurs têtes pour en faire des trophées et avaient laissé leurs corps dans la forêt... 

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L'agent de conservation du comté de Lawrence avait alors évoqué à l'époque des faits l'un des plus grands cas de braconnage de l'histoire de l'état du Missouri. Et ce trio avait fait la Une tant l'affaire était particulièrement clivante.