Meurtre à la machette à Rennes : une jeune femme soupçonnée d'avoir filmé la mort d'un homme

Ce sont des faits qui font froid dans le dos. Le 29 mai dernier, un homme est décédé après s'être fait agresser à la machette dans les rues de Rennes. Une jeune femme vient d'être placée en garde à vue après avoir diffusé les images de ce meurtre sanglant sur les réseaux sociaux.

Meurtre à la machette à Rennes : une jeune femme soupçonnée d'avoir filmé la mort d'un homme
© Stevens Tomas/ABACA

Attention, âmes sensibles s'abstenir. Le 29 mai dernier, un homme de 26 ans, originaire du Sénégal, a été attaqué à la machette dans les rues de Rennes par plusieurs protagonistes. Grièvement blessé, il a succombé à ses blessures quelques minutes seulement après le drame. Dans la foulée, une jeune femme d'à peine vingt ans a été placée en garde à vue, non pas pour le meurtre de la victime, mais bien pour avoir pris une vidéo de l'attaque et du décès de la victime, et l'avoir publiée sur les réseaux sociaux

Une jeune femme filme le meurtre et le poste sur Twitter 

Ce lundi 05 juin 2023, une jeune femme de 19 ans a donc été place en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire de Rennes après avoir enregistré, puis diffusé sur Twitter, le meurtre d'un homme dans la station de métro Henri-Fréville, à Rennes. Le 29 mai dernier, aux alentours de 23h30, la victime de 26 ans s'est fait attaquer violemment à l'arme blanche et a tenté de se réfugier dans ladite station de métro où il a fini par s'effondrer. Malgré les premiers secours prodigués par un témoin de la scène et l'intervention rapide des pompiers, l'homme a très vite succombé à ses blessures. Un meurtre d'une rare violence qui a été filmé en direct par la jeune femme et jeté en pâture sur les réseaux sociaux. Sur cette vidéo, relayée de nombreuses fois sur la Toile, on voit donc l'homme agoniser puis mourir. 

Une jeune femme encore inconnue des services de police

La jeune femme, qui n'avait jusqu'alors jamais eu affaire à la justice, a immédiatement été mise en garde à vue pour "non-assistance à personne en péril" et "diffusion de l'image relative à la commission d'une atteinte volontaire l'intégrité de la personne". Son délit est passible d'une peine d'emprisonnement de cinq ans. Pour le moment, la justice n'a pas communiqué sur les motifs de ce drame d'une violence rare. Une enquête a été ouverte pour tenter d'en comprendre les circonstances.