Ségolène Royal met en doute les crimes de guerre en Ukraine : choc et indignation

Nouvelle sortie de route pour Ségolène Royal. Sur BFMTV, l'ancienne ministre de l'Environnement a provoqué l'indignation avec ses propos sur les crimes de guerre perpétrés par l'armée russe en Ukraine...

Ségolène Royal met en doute les crimes de guerre en Ukraine : choc et indignation
© Blondet Eliot/ABACA

Voilà déjà quelques mois que Ségolène Royal nous a habitués à des sorties de route en tout genre. Mais ce 1er septembre, sur le plateau de BFMTV, elle a franchi une nouvelle limite en remettant publiquement en cause les crimes de guerre commis par l'armée russe en Ukraine depuis le début du conflit en février dernier. 

Ségolène Royal : ses propos chocs sur la guerre en Ukraine

Alors que la guerre continue de faire rage en Ukraine, Ségolène Royal n'a pas hésité à mettre en doute la véracité des propos du Président ukrainien Volodymyr Zelensky, à commencer par le bombardement de la maternité de Marioupol, une ville située dans le sud-est de l'Ukraine, en mars dernier. "Vous pensez bien que s'il y avait la moindre victime, le moindre bébé avec du sang, à l'heure des téléphones portables on aurait eues (les images, nldr)…", a-t-elle déclaré, provoquant un premier tollé sur le plateau de la chaîne d'information.

Dans la foulée, la candidate à la présidentielle de 2007 a également émis des doutes quant au massacre de Boutcha. "Les récits de viols d'enfants pendant sept heures sous les yeux des parents. C'est monstrueux de propager des choses comme ça juste pour interrompre les processus de paix", a osé l'ancienne ministre selon laquelle Volodymyr Zelensky "véhicule des horreurs" et entretient une "propagande de guerre par la peur"

Ségolène Royal provoque l'indignation de la classe politique française 

Une séquence qui n'a pas manqué de faire réagir l'ensemble de la classe politique française. Olivier Faure, l'actuel premier secrétaire du PS, a par exemple immédiatement déclaré sur Twitter: "Les crimes de guerre sont documentés, le nier est une insulte aux assassinés, aux violées, aux torturés ! Dire le contraire est de la propagande !". Avant de compléter, dans un second tweet : "Jusqu'à preuve du contraire les Ukrainiens sont les résistants dans une guerre qu'ils n'ont pas choisie".

De son côté, l'eurodéputé de Place publique Raphaël Glucksmann a qualifié cette déclaration de "Naufrage. Total" et a décrit l'ex-ambassadrice des Pôles comme une "Philippot 'de gauche'".

Pour autant, ce n'est pas la première fois que Ségolène Royal émet des réserves au sujet du conflit russo-ukrainien. Déjà, début août, elle avait suscité la polémique avec un tweet dans lequel elle déclarait: "Les ONG attendent aussi encore les preuves des horreurs alléguées, lieux et noms des victimes. Horreurs qui ont conduit à plus de guerre et stoppé tout processus de paix : femmes enceintes et bébés bombardés, tortures sur prisonniers, enfants victimes de viols : Où ? Quand ? Qui ?", avait alors déclaré la socialiste.