Depardieu accule Poutine : ses déclarations inattendues

Gérard Depardieu rétropédale. Peu après avoir défendu Vladimir Poutine, l'acteur a fustigé les "folles dérives inacceptables" du régime du dirigeant russe. Le géant du cinéma a par ailleurs traité Joe Biden de...

Depardieu accule Poutine : ses déclarations inattendues
© Gérard Depardieu par Daina Le Lardic/Isopix/SIPA

Le monstre sacré fait marche arrière. Après avoir affiché son soutien à Vladimir Poutine pendant des années, il a (enfin) dénoncé les exactions du Kremlin. "Le peuple russe n'est pas responsable des folles dérives inacceptables de leurs dirigeants comme Vladimir Poutine", a-t-il déclaré dans un communiqué. En outre, il a annoncé que la totalité des recettes de ses trois concerts, prévus en avril, seraient reversées aux "victimes ukrainiennes". 

Gérard Depardieu semble enfin douter du bien-fondé de son soutien à Poutine, et avait exprimé son opposition à "cette guerre fratricide" auprès de l'AFP, début mars. Pourtant, certaines de ses récentes déclarations avaient prêté à confusion. Loin de condamner l'invasion russe en Ukraine, l'acteur avait de nouveau souligné son soutien au Président russe, auprès de la revue Eléments, fin mars: "J'aime beaucoup Poutine. Il m'a raconté comment son père a sauvé sa mère pendant le siège de Leningrad, sous les bombes".

Quand Gérard Depardieu défendait Vladimir Poutine

Le mastodonte du 7e Art, citoyen russe depuis 2013, avait même été jusqu'à défendre Vladimir Poutine dans cet entretien à la revue Eléments: "On dit de lui qu'il a des mercenaires, le groupe Wagner (...) Aux États-Unis, il y a un paquet d'armées privées; il y en a aussi côté ukrainien, mais celles-là avec des têtes de mort, des signes SS et la croix gammée. Comment peut-on exhiber cela après la folie nazie?".

Gérard Depardieu avait ensuite dénoncé, toujours dans la revue Eléments, une "guerre fratricide" et a souligné que, pour lui, l'histoire de l'Ukraine est "russe"

Gérard Depardieu tacle Joe Biden, une "momie"

Le comédien de 73 ans n'a d'ailleurs pas hésité à dézinguer le Président américain: "Il ne faut pas oublier qu'il y a les cow-boys derrière, avec cette momie, ce vieillard shakespearien qu'est Joe Biden". Toutefois, il n'a pas tari d'éloges sur l'ancien Président de Cuba, Fidel Castro, "un type hors norme", et Hugo Chavez, l'ex-dirigeant du Venezuela, qui "n'envoyait pas des bombes, mais des livres".