Gérard Depardieu, "souffrance, agonie et impuissance..." : ce qui est difficile

Mourir. Un sujet qui fait peur, mais pas à Gérard Depardieu. Dans les colonnes du JDD, le monstre sacré du cinéma français a parlé de son trépas, de ce qui l'angoisse et de la disparition de son fils Guillaume, il y a treize ans.

Gérard Depardieu, "souffrance, agonie et impuissance..." : ce qui est difficile
© Gérard Depardieu en 2021 Choquet Lucie/ABACA

A 73 ans, rien n'arrête pour le moment Gérard Depardieu. L'acteur, qui a assuré sur le plateau de Quotidien qu'il ne pouvait plus boire, continue de tourner des films comme dans ses jeunes années. Et pour la star, récemment inscrite sur Instagram, pas question de tirer le rideau. Interviewé par Le Journal du Dimanche, l'ami de Vladimir Poutine (photo à l'appui) a bien l'intention de vivre ses projets jusqu'au dernier jour de sa vie. "La mort ne m'angoisse pas, la vie se termine toujours à l'horizontaleCe qui est difficile c'est ce qui se passe avant: la souffrance, l'agonie, l'impuissance de la médecine", a-t-il fait savoir. Pas inquiet pour un sous sur sa fin, le géant du cinéma français l'imagine sans douleur, dans son lit: "Je me dis que je ne me réveillerai peut-être pas le lendemain. Mais ce n'est pas plus mal de mourir dans son sommeil, comme Michel Galabru".

Gérard Depardieu évoque la mort de son fils Guillaume

La mort, Depardieu l'a déjà côtoyé à plusieurs reprises, lorsqu'il a dû faire ses adieux à certains de ses amis, mais surtout lorsqu'il a été confronté au décès de son fils Guillaume Depardieu, le 13 octobre 2008, à l'âge de 37 ans. Lui aussi acteur, l'aîné de "Gégé" et Elisabeth Guignot a été victime d'une pneumonie lors d'un tournage et n'a malheureusement pas survécu.

"Je ne connais pas le deuil", a affirmé Depardieu, en dévoilant: "Mon fils Guillaume est en moi, comme le sont Jean Carmet, Maurice Pialat, François Truffaut ou Barbara ". Car pour l'acteur aussi tonitruant qu'attachant: "Si l'absence nous pèse, c'est à cause du vide qu'elle laisse" ... Alors, l'ex compagnon de Carole Bouquet "veille à le remplir" en se demandant si "Guillaume aurait aimé telle ou telle chose". Une jolie façon de lui rendre hommage.