Miss Tattoo France 2021: le sacre d'Olivia, Miss Auvergne-Rhône-Alpes
Dans la 4e édition de ce cette cérémonie qui souhaite se différencier des autres concours traditionnels par des critères de sélection étonnants, c'est Olivia, Miss Tattoo Auvergne-Rhône-Alpes qui a été élue plus belle femme tatouée de France... Il y aussi eu un scandale...
Ce jeudi 7 octobre se tenait un concours de beauté un peu particulier dans le restaurant Masha, situé dans le 16e arrondissement de Paris. Onze candidates parmi les 400 qui avaient déposé leur candidatures s'affrontaient pour décrocher la couronne de Miss Tattoo France 2021, quatrième édition du nom.
Miss Tattoo France, un concours qui vient combler un vide laissé par Miss France
Dans ce concours qui se veut plus inclusif que celui de Miss France qui refuse les femmes tatouées, il suffit d'être âgée d'au moins 21 ans et d'avoir 30% du corps tatoué pour participer. "Dans les concours traditionnels, les candidates tatouées n'ont pas le droit de participer. Nous avons donc décidé de répondre à ce manque en créant ce concours annuel" explique Jérôme Levy, l'organisateur du concours, au Parisien.
Freaky Hood, l'homme le plus tatoué de France explique toujours au Parisien les quatre critères qui permettent au jury de départager les 11 candidates : "Il y a la photogénie, la personnalité, les tatouages et la motivation."
Miss Auvergne-Rhône-Alpes sacrée, une candidate disqualifiée
Après délibération du jury, c'est finalement Olivia, la candidate venue d'Auvergne-Rhône-Alpes, crâne rasé et grand sourire communicatif, qui a décroché le titre et l'écharpe convoitée de 4e Miss Tattoo France.
Seule ombre au tableau de cette soirée, la disqualification de Chloé, une candidate travailleuse du sexe éliminée à cause de son activité et prévenue quelques jours avant le concours. Elle a quand même tenu à venir sur place pour faire entendre sa voix: "Le milieu du tatouage, c'est un milieu rock'n'roll qui est ouvert d'esprit… Ce n'est pas du tout en adéquation avec les raisons pour lesquelles j'ai été évincée du concours, regrette l'ex-candidate. Aujourd'hui les travailleuses du sexe font partie intégrante de la société et n'ont pas à se cacher." explique-t-elle au Parisien.