Parcours-Victimes : un nouvel outil contre les violences

En cette Journée Européenne des Victimes, la plateforme Pacours-Victimes a été mise en ligne afin d'aider au mieux les personnes qui subissent des violences de toutes sortes. Explications...

Parcours-Victimes : un nouvel outil contre les violences
© Olga Yastremska / 123RF

A l'occasion de la Journée Européenne des Victimes le 22 février, une nouvelle plateforme, qui pourrait aider les personnes qui subissent des violences, a été mise en ligne. Il s'agit du site www.parcours-victimes.fr, lancé par la Fédération France victimes et le Fonds de garantie des victimes, selon Le Parisien. La plateforme est destinée aux adultes et aux mineurs, qui subissent des violences "physiques, psychologiques ou sexuelles, actuelles ou passées, uniques ou répétées".
Intuitif, le site permet de demander de l'aide simplement et de plusieurs façons, en fonction des besoins de la victime. Le visiteur pourra être dirigé vers les rubriques "parler et être écouté"; "se mettre en sécurité"; "préparer le temps pénal"; "être indemnisé" ou encore "se reconstruire".

Une plateforme qui informe et aide à s'en sortir

"Il s'agit chaque fois de faciliter les formalités en donnant une information pédagogique et de renvoyer aux acteurs locaux", a expliqué Isabelle Sadowski, directrice juridique de France victimes, au Parisien.

"Pour les mineurs nous rappelons que le 119 existe et quel est son rôle. Pour les majeurs, les informations vont être un peu plus fouillées. À la lecture du site nous espérons que les victimes prendront conscience de leur situation, oseront passer le pas d'un dépôt de plainte, quitter le domicile conjugale", a ajouté auprès de France Info Jérôme Bertin, directeur général de la fédération d'associations France Victimes.

L'anonymat garanti

Détail important : la plateforme garantit l'anonymat complet si la victime le souhaite. Un bouton permet également de sortir rapidement de la page, en cas de danger.

Et Jérôme Bertin de conclure: "Quelle que soit la cause de leur malheur toutes les victimes ont le droit à des aides".