Un femme enceinte, enlevée et tabassée dans un parking en Essonne

Une jeune femme enceinte de 5 mois et âgée de 20 ans a été kidnappée, violentée à plusieurs reprises puis abandonnée dans un parking du Coudray-Montceaux, en région parisienne...

Un femme enceinte, enlevée et tabassée dans un parking en Essonne
© Image d'illustration Sakarin Sawasdinaka/123RF

"Si tu balances, t'es morte, on va tuer ton père et ton frère". Des menaces terrifiantes lancées par ses quatre bourreaux... Une jeune femme de 20 ans, enceinte de cinq mois, a été séquestrée, passée à tabac puis laissée seule dans un parking d'un entrepôt au Coudray-Montceaux (Essonne) dans la soirée du 5 janvier. 

Elle s'apprêtait à se rendre à un rendez-vous pour discuter avec des jeunes hommes, âgés de 19, 20, 22 et 29 ans, lorsqu'elle a été embarquée contre son gré dans une voiture à Mennecy. 

Lors du trajet, la victime se fait violenter : multiples coups et gifles, insultes, tirage de cheveux... 

Les agresseurs lui prennent ses chaussures, ses chaussettes, son manteau ainsi que son téléphone et son chargeur et l'abandonnent pieds nus, sans moyen de communication.

Entre 23h et minuit, la jeune femme réussit finalement à rentrer jusqu'à son domicile et contacte les gendarmes. Prise en charge à l'hôpital, elle souffre de plusieurs lésions au dos, à l'œil, aux genoux et à la lèvre.

Sept jours d'ITT (interruption temporaire de travail) lui ont été prescrits.

Un histoire de vengeance

D'après une source proche du dossier interrogée par le Parisien, il s'agirait d'une "histoire de vengeance".

"Le petit copain de la victime l'aurait trompée. Du coup, elle lui a fait croire, sur les réseaux sociaux, qu'elle avait trompé aussi son copain avec l'un des prévenus… Il s'est fait tabasser. Pour se venger, avec ses amis, ils s'en sont pris à elle", apprend-t-on.

Les quatre hommes, dont un seul possède un casier judiciaire vierge, ont été interpellés dès le lendemain matin de l'agression, déférés le 8 janvier et placés en détention dans l'attente de leur procès le 9 février.

Ils sont soupçonnés "d'enlèvement et séquestration", de "violences en réunion" et de "vol en réunion"