Lakbira, 51 ans, condamnée : cette fausse policière volait des femmes âgées

Une quinquagénaire prétendait être policière afin de détrousser des personnes âgées à leurs domiciles, dans les Yvelines, en région parisienne. Elle a été entendue par le Tribunal Correctionnel de Versailles le 3 novembre.

Lakbira, 51 ans, condamnée : cette fausse policière volait des femmes âgées
©  Jose Maria Hernandez/123RF

Lakbira, une femme de 51 ans, se faisait passer pour une policière depuis juin 2020 afin de voler les personnes âgées de sa commune, aux Mureaux, dans les Yvelines. Elle a été jugée et condamnée le 3 novembre devant le tribunal correctionnel de Versailles, comme le rapporte le Parisien. La quinquagénaire, mère de trois enfants et sans emploi qui avait été écrouée le 14 octobre, a écopé de deux ans de prison ferme pour avoir détroussé neuf personnes vulnérables au total, huit femmes âgées et une en situation de handicap allant de 58 à 92 ans.
Après avoir reçu sept premières plaintes, les enquêteurs ont installé un dispositif de surveillance autour de la boulangerie près de la gare et ont identifié la suspecte à la mi-octobre. Cette dernière avait alors été placée en détention dans l'attente de son procès.

Un mode opératoire bien précis

Lakbira se rendait dans une boulangerie située non loin de la gare depuis le mois de juin puis entamait poliment la conversation avec ses victimes, en prétendant faire partie des forces de l'ordre ou être une interprète en arabe travaillant avec le commissariat. 

Après avoir instauré un climat de confiance, elle proposait ses services afin de se rendre directement aux domiciles des séniors visées.

Une fois à l'intérieur, la mère de famille n'hésitait pas à dépouiller les lieux, en ramassant du liquide ou des biens : elle aurait volé des sommes de 80 à 400 euros mais aussi un manteau de fourrure ou même une carte bancaire, selon le Parisien.

Lakbira, déjà connue de la justice... 

Ce n'est pas la première fois que Lakbira est entendue par la justice. Elle aurait déjà été condamnée à deux reprises pour vol et escroquerie. Si son avocate a demandé à ce qu'elle puisse rentrer chez elle avec un bracelet électronique, la procureure a considéré ses agissements de "honteux". 

"Ces faits sont indignes. Cette femme a manipulé ces personnes âgées et vulnérables pour les abuser alors même que ce sont aussi des gens modestes", a-t-il déclaré.