L'homme à la casquette de la victoire de Macron, accusé d'agression sexuelle

Morgan Simon, devenu célèbre pour s'être incrusté sur une photo avec le président de la République, lors de sa victoire à la présidentielle, est accusé d'agression sexuelle par une militante LREM. Cet ancien attaché parlementaire LREM risque six mois de prison avec sursis.

L'homme à la casquette de la victoire de Macron, accusé d'agression sexuelle
© PIERRE VILLARD/SIPA

Il avait écopé du surnom de "l'homme à la casquette". Le 7 mai 2017, Morgan Simon avait fait le buzz en s'incrustant ouvertement derrière le couple présidentiel lors de la célébration au Louvre de l'entrée à l'Elysée du candidat Emmanuel Macron. Une heure de gloire désormais teintée d'un scandale, puisque c'est pour une affaire d'agression sexuelle que le jeune homme revient dans l'actualité.
Ce mercredi 21 octobre, le parquet de Nantes a requis à son encontre six mois de prison avec sursis ainsi que son inscription au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelle (FIJAIS) selon Le Parisien. En cause ? Une plainte pour agression sexuelle déposée par une militante LREM en 2017.

Une jeune marcheuse a porté plainte pour agression sexuelle

C'est le 1er décembre 2016 que tout aurait dérapé, selon la plaignante. Lors d'une soirée des jeunes Marcheurs, dont font partie les deux protagonistes de cette affaire, dans un bar à Nantes, le jeune homme de 35 ans aurait "remonté la jupe" et "caressé la poitrine" de la jeune assistante parlementaire, selon Le Parisien.

Une agression qui se serait d'ailleurs poursuivie par l'envoi de fichiers à caractère pornographique et par une litanie inappropriée de propos salaces prononcés lors d'un déplacement professionnel dans la Sarthe.

Un complot fomenté par des adversaires politiques ?  

Durant l'audience, l'accusé a assuré qu'il s'agissait d'un "complot" politique visant la députée LREM Valérie Oppelt pour laquelle il a travaillé.

Si cet ancien attaché parlementaire a également assuré avoir "un souvenir assez flou de cette soirée arrosée", il a nié avoir déjà ressenti du désir sexuel envers la plaignante.

Des allégations qu'il a soutenues durant l'audience en mettant en avant son homosexualité, selon le quotidien. 

Lors de son procès, le jeune Marcheur a cependant été décrit comme un homme à la verbe graveleuse. Une "vulgarité" que le principal intéressé n'a pas niée, justifiée, selon lui, par son désir d'"amuser la galerie".

Le tribunal correctionnel de Nantes devrait rendre son jugement le 17 décembre.