Juliette Binoche, Robert de Niro, Madonna... 200 stars pour une autre vie

Dans une tribune au "Monde", 200 artistes et scientifiques du monde entier ont lancé un appel pour une "transformation radicale" de nos modes de vie et de consommation...

Juliette Binoche, Robert de Niro, Madonna... 200 stars pour une autre vie
© Zabulon Laurent/ABACA Pacific Coast News/ABACA DPA/ABACA

"Non à un retour à la normale". C'est le cri de guerre qu'ont poussé près de 200 personnalités, chanteurs, acteurs, scientifiques du monde entier, qui ont lancé ce mercredi 6 mai une tribune dans le journal Le Monde.
Madonna, Robert de Niro, Isabelle Adjani, Angèle, Joaquin Phoenix, Nathalie Baye, Médine ou encore Yann Arthus-Bertrand… Tous ne souhaite qu'une chose : une "transformation radicale" du système contre le "consumérisme". Après la pandémie du coronavirus qui a frappé le monde de plein fouet, il est "inenvisageable de revenir à la normale", écrit ce collectif dans la tribune initiée par la comédienne française Juliette Binoche et l'astrophysicien français Aurélien Barrau. 

Les stars tirent le signal d'alarme : "C'est une question de survie" 

D'après eux, cette "tragédie" du Covid-19, a eu l'avantage de "nous inviter à faire face aux questions essentielles". Ainsi, ils appellent "dirigeants et citoyens" à "changer en profondeur nos modes de vie, de consommation et nos économies".

Cette crise sanitaire sans précèdent serait-elle un signe avant-coureur de l'extinction de l'humanité ? Pour les signataires de la tribune, "l'extinction massive de la vie sur Terre ne fait plus de doute et tous les indicateurs annoncent une menace existentielle directe (...) À la différence d'une pandémie, aussi grave soit-elle, il s'agit d'un effondrement global dont les conséquences seront sans commune mesure" alertent nos personnalités.

"Le consumérisme nous a conduits à nier la vie en elle-même : celle des végétaux, celle des animaux et celle d'un grand nombre d'humains. La pollution, le réchauffement et la destruction des espaces naturels mènent le monde à un point de rupture", poursuit la tribune.

Si "une transformation radicale s'impose à tous les niveaux", selon le collectif, "elle n'aura pas lieu sans un engagement massif et déterminé". "C'est une question de survie", conclut-il.