Une femme de 33 ans, tuée par son compagnon au Havre
Le compagnon de la jeune femme croyait qu'elle voyait avec quelqu'un d'autre en secret. Il a été placé en examen, puis écroué le 4 février 2020 pour "meurtre sur conjoint".
Un homme de 31 ans a été mis en examen pour "meurtre sur conjoint" dans la ville du Havre, et a été écroué le 4 mars 2020. Il avait été placé en garde à vue mardi pour "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner" à l'encontre de sa compagne qui a trouvé la mort. La femme de 33 ans avait été prise en charge par le Samu et transportée au service neurologique du CHU de Rouen, où elle est décédée dans la journée du 3 mars. Elle était mère de trois enfants.
Féminicide au Havre : Des violences "relativement impressionnantes"
Les secours ont été alertés le 3 mars vers 4h40 par l'homme, qui a déclaré au 17 avoir "fait une bêtise". Une fois sur place, ils ont découvert la compagne de l'individu "inconsciente". Elle présentait "des marques de violences" selon le magistrat. Le procureur du Havre a ajouté que "plusieurs linges ensanglantés" avaient été retrouvés dans l'appartement.
L'homme et la femme, en couple depuis quelques mois, auraient passé la journée ensemble et auraient bu de l'alcool. Le procureur de la République du Havre, François Gosselin, a expliqué: "La femme est rentrée chez elle, seule. L'homme, qui était alcoolisé, a voulu ensuite la rejoindre, mais sa porte était close. L'homme aurait alors insisté pour rentrer, croyant qu'elle était avec quelqu'un d'autre. C'est quand elle lui ouvre, qu'il l'aurait frappé violemment au visage."
Lors de sa garde à vue, le suspect a reconnu "les violences multiples à coup de pied, de poing. Il a aussi utilisé un transat ou une chaise. Les violences paraissent relativement impressionnantes" , a continué François Gosselin.
Le 16e féminicide de l'année 2020
La victime se serait couchée malgré les blessures... avant de perdre connaissance. C'est ensuite que conjoint s'est empressé d'appeler les secours. Ce dernier aurait "une quinzaine de mentions à son casier judiciaire, la plupart pour des faits de violences". Le meurtre de cette mère de famille est le 16e féminicide depuis le début de l'année 2020, selon le collectif #Noustoutes.