Fin du nombre de like sur INSTAGRAM et du deep-fake, carton de TIK TOK...: les nouveauté 2020 sur les réseaux sociaux

En ce début d'année 2020, de nombreuses évolutions sont à prévoir dans nos usages des réseaux sociaux. Disparition du nombre de "like" sur Instagram, guerre déclarée au "Deepfake", les acteurs du numériques mettent la main à la pâte pour assurer la protection des internautes.

Fin du nombre de like sur INSTAGRAM et du deep-fake, carton de TIK TOK...: les nouveauté 2020 sur les réseaux sociaux
© Panithan Fakseemuang

En 2019, les utilisateurs des réseaux sociaux ont atteint les 3,7 milliards, soit 48% de la population mondiale selon le Blog du Modérateur. Devant l'attraction toujours croissante des réseaux sociaux, les géants de la mise en relation virtuelle ont pris des résolutions pour 2020.

Disparition du nombre de "like" sur Instagram

Instagram a décidé de ralentir la coruse aux "coeurs". Pour 2020, la plateforme du groupe Facebook choisit de ne plus afficher le nombre de "likes" (j'aime) en dessous de chaque post. En raison, la pression des selfies pour obtenir le plus grand nombre de "like", ce qu'Instagram souhaite remplacer par un échange plus spontané. Le réseau détaille ses intentions sur Twitter : "Nous voulons que vos amis se concentrent sur les photos et vidéos que vous publiez, pas sur le nombre de "j'aime" qu'elles obtiennent. La modification s'appliquera en milieu d'année, mais Instagram rassure, les internautes conserveront la possibilité d'aimer des posts.

L'expansion de Tik Tok avec la publicité

L'application chinoise a été téléchargée 1,5 milliards de fois en deux ans, et les deux-tiers des utilisateurs de Tik Tok auraient moins de trente ans selon la cabinet Sensor Tower. Elle fournit donc d'excellentes opportunités de visionnage pour les annonceurs chargés de trouver de nouveaux espaces publicitaires. En plus de quatre formats déjà disponibles sur l'interface, le réseau a ajouté depuis peu des icônes permettant de rediriger directement l'utilisateur sur le site d'une marque. Des innovations techniques qui pourraient permettre aux marques présentes de cibler plus précisément de potentiels clients.

De nouvelles législations pour la protection des utilisateurs 

Pour garantir la protection des données personnelles des internaute dans l'Union européenne, la RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données) était déjà entrée en application en mai 2018. La Californie renforce à son tour la régulation de l'usage des données avec une nouvelle législation mise en place le 1er janvier, le "California Consumer Privacy Act". Cette nouvelle loi exige notamment des entreprises de réseaux sociaux qu'elles rendent publiques les données qu'elles collectent et permettent aux consommateurs de refuser à ce qu'elles soient utilisées à des fins commerciales, nous explique Ouest France. 

En France, la proposition de loi Avia ou proposition de loi contre la cyberhaine adoptée en décembre par le Sénat, sera soumise à une commission mixte paritaire en ce début d'année. Elle prévoit notamment la transparence des plateformes numériques sur les moyens mis en oeuvre et les résultats obtenus, ainsi qu'une coopération renforcée avec la justice. L'obligation de supprimer les contenus haineux dans les vingt-quatre heures a cependant été rejetée par la commission des lois du Sénat.

La guerre est déclarée au deep-fake

Contraction de "Deep-learning" et de "fake", le terme "deep-fake" que l'on peut traduire par "fausse intelligence artificielle" consiste à remplacer de façon numérique un visage par un autre sur une vidéo. Résultat ? Il est presque facile de changer le discours d'une personnalité politique pour lui faire dire ce qu'elle n'a pas dit. Un nouvel outil qui peut être utilisé dans une logique de désinformation et contre lequel Facebook s'est engagé à lutter, a précisé 20 Minutes.

Le 7 janvier 2020, la vice-présidente de Facebook a annoncé l'interdiction et la suppression systématique des vidéos truquées, de même que Google en novembre dernier. En prévision des élections présidentielles américaines de novembre 2020, plusieurs acteurs majeurs du numérique ont décidé de créer un projet mondial en open data, le "Défi de détection des fausses vidéos", financé par Facebook et mené conjointement avec Microsoft, Amazon et plusieurs universités américaines.