Adoption d'embryons : une démarche en hausse en cas d'infertilité

A l'institut Marquès de Barcelone, 1000 embryons ont été adoptés par des couples dans le cadre d'un parcours de PMA. Une technique médicale efficace qui n'est pour l'instant autorisée qu'au Danemark et en Espagne.

Adoption d'embryons : une démarche en hausse en cas d'infertilité
© sonjachnyj

La possibilité d'adopter un enfant apparaît comme une solution possible pour les couples infertiles désirant un enfant. Mais qu'en est-il des embryons ? Et si eux aussi étaient à adopter ? L'Institut Marquès, à Barcelone en Espagne, a été le premier en 2004 à proposer cette nouvelle technique de procréation médicalement assistée selon Le Parisien. Aujourd'hui, plus de 1000 bébés ont vu le jour grâce à pratique médicale novatrice mis en place en Espagne. 

Grossesse par don d'embryons : en quoi est-ce que cela consiste ? 

L'adoption d'embryons, selon la loi espagnole, ne requiert pas de démarches officielles d'adoption, mais uniquement de signer un consentement éclairé. Selon Fiv.fr, "le traitement médical pour l'adoption d'embryons est simple et indolore. Une fois dévitrifiés, le transfert des embryons est réalisé sans hospitalisation. Après 10 jours, un test de grossesse est réalisé et à partir de là cela évolue comme une gestation normale.". Mais d'où viennent-ils ?
En fait, les embryons qui peuvent être adoptés sont des embryons "surnuméraires", Ils sont issus du parcours de PMA d'un autre couple qui a enfin réussi à avoir un enfant suite à une FIV. Souvent, il reste des embryons et les patients peuvent les offrir à d'autres couples. En Espagne, ces embryons "surnuméraires" peuvent être "adoptés" facilement. Pourquoi ? Car la loi estime qu'après avoir demandé deux fois ce que le couple souhaitait faire de leurs embryons "surnuméraires", s'il n'y a aucune réponse, les embryons sont adoptables automatiquement. Un transfert d'embryons a ensuite lieu, vers le couple "adoptant". Une alternative encore inenvisageable en France...