Helen Clark veut devenir la première femme à la tête de l’ONU

Femme de pouvoir et ex-Première ministre de Nouvelle Zélande, Helen Clark vient d’annoncer sa candidature à la succession de Ban Ki-moon.

Helen Clark veut devenir la première femme à la tête de l’ONU
© Guibbaud Christophe/ABACA

En décembre 2016, l'actuel secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon achèvera son mandat. Le Sud-Coréen laissera derrière lui un siège vide. C'est à cette occasion qu'Helen Clark entre en course pour le poste. L'actuelle patronne du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) part grande favorite pour devenir la première femme secrétaire générale de l'ONU.
Forte de son expérience passée au sein du gouvernement néo-zélandais, où elle a enchaîné trois mandats successifs de 1999 à 2008, Helen Clark s'attire toutes les faveurs. Depuis 1945, seuls des hommes ont occupé le poste qu'elle vise. Ce serait donc une grande première et une avancée considérable pour la cause féministe. Helen Clark déclare à l'AFP à ce sujet : "J'espère qu'au XXIe siècle, ma candidature recevra autant de considération que celle d'un homme." Elle ajoute cependant : "Je ne me présente pas parce que je suis une femme, mais parce que je crois être la mieux qualifiée."
Pour le moment, on dénombre huit candidatures au poste de secrétaire général des Nations Unies. Parmi ces sept autres personnes, on compte quatre femmes : Helen Clark, la Bulgare Irina Bokova, directrice générale de l'Unesco ; Vesna Pusic, croate et ancienne ministre des affaires étrangères et Natalia Gherman, ancienne ministre des affaires étrangères moldave.

"ONU : la Néo-Zélandaise Helen Clark annonce sa candidature"

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