Michel Cymes parle vaccin et concède : "Je n'ai pas été à la hauteur"

Michel Cymes, surnommé "Monsieur Gripette", a été vilipendé pour ses interventions sur le coronavirus... Il reconnaît ses torts et admet même quelques erreurs...

Michel Cymes parle vaccin et concède : "Je n'ai pas été à la hauteur"
© ELIOT BLONDET-POOL/SIPA

Michel Cymes avait tenu à rassurer les Français en mars 2020, alors que l'épidémie de coronavirus commençait à se propager dangereusement en France. "Ce n'est pas une gripette, mais ça reste une maladie virale comme on en a tous les ans", avait-il déclaré. Des propos qui lui avaient valu de lourdes critiques de la part des Français, qui lui reprochaient de minimiser les risques liés à la Covid-19. Le chirurgien ORL, qui avait même été surnommé "Monsieur Gripette", est récemment revenu sur ces déclarations auprès du Progrès: "Pour le médecin informateur que je suis, ça a remis totalement en question ma façon de faire ce boulot".

Michel Cymes présente ses excuses

Le médecin du PAF de 63 ans a tenu à faire son mea culpa et a admis: "Très franchement, je n'ai pas été à la hauteur de la confiance et de la grande crédibilité que les gens m'accordent sur le plan médical - dû à ma grosse popularité".

Et d'ajouter: "Au début de la crise, j'ai donné des informations que j'essayais de vulgariser mais qui n'étaient pas bonnes. Je m'appuyais sur les connaissances scientifiques du moment, qui se sont avérées inexactes".

Patrick Pelloux, au secours de Michel Cymes

Pour autant, les scientifiques n'en veulent pas particulièrement à Michel Cymes. Patrick Pelloux, président de l'association des médecins urgentistes de France, a pris sa défense auprès de Non Stop People, le 17 février: "J'ai beaucoup de respect pour Michel Cymes".

Le médecin qui exerce au SAMU de Paris a précisé que les Français avaient "tort" de critiquer avec virulence l'acolyte d'Adriana Karembeu et a ajouté: "On s'est tous un peu gouré sur le truc et ce n'est pas une raison de jeter le bonhomme avec l'eau du bain ! Je pense qu'on a besoin de médecins. Avec cette crise, le niveau de connaissances médicales des Français et des Françaises a augmenté. Il a augmenté parce que, justement, vous avez quelque part des Cymes, des Gérald Kierzek qui donnent de bonnes informations et ça, je pense que c'est important".

Michel Cymes, "honnête" face au vaccin

Toujours dans Le Progrès, Michel Cymes, qui a été vacciné le 6 janvier au centre hospitalier d'Aulnay-sous-Bois, a admis qu'il avait ressenti quelques effets secondaires légers après son injection: "Pour être très honnête, 24 heures après le rappel j'ai eu un petit peu de courbatures, des frissons ainsi qu'une petite douleur au point d'injection. Certains de mes confrères ont été un peu fatigués, dit-il. Mais je n'ai pas eu de modification de mon génome qui a fait de moi un extraterrestre".

Il a conclu: "Seule la vaccination va permettre de réduire ou arrêter la transmission du virus".