Le braqueur de Kim K. raconte tout et choque en direct

Quatre ans après le braquage de Kim Kardashian à Paris, Yunice Abbas, un des principaux suspects, a publié un livre retraçant la nuit de ce "casse du siècle"... Le cambrioleur (en liberté) a témoigné à visage découvert dans plusieurs émissions télévisées. Chez Ruquier comme chez Hanouna, le gangster a dérangé...

Le braqueur de Kim K. raconte tout et choque en direct
© Kim Kardashian en 2020 JC Olivera/Sipa USA/SIPA

Souvenez-vous : En octobre 2016, un énorme scandale éclate au cœur d'un hôtel particulier de luxe parisien... En pleine nuit, Kim Kardashian, de passage dans la capitale française, est séquestrée et ligotée dans sa chambre puis dépouillée par cinq individus de nombreux bijoux d'une valeur de 10 millions d'euros. Un traumatisme que la star n'oubliera sûrement jamais...
Trois mois après les faits, pas moins de douze personnes sont interpellées dans l'affaire du braquage. Parmi eux, Yunice Abbas.
Ce "braqueur à la retraite" de 67 ans a décidé de s'épancher sur les détails de cette nuit dans un livre intitulé J'ai séquestré Kim Kardashian, paru le 3 février 2021 aux éditions de l'Archipel et dont il ne pourra pas toucher les droits d'auteurs. 

Invité sur différents plateaux télés pour la promotion de son ouvrage, l'homme a fait vivement réagir les internautes et téléspectateurs, choqués de voir un braqueur en direct sur le petit écran...

Le rôle de Yunice Abbas

C'est dans l'émission de Laurent Ruquier On est en Direct que Yunice Abbas a fait une première apparition le 6 février.

Loin d'être stressé, le sexagénaire est revenu sur la cible choisie, à savoir Kim Kardashian, l'épouse de Kanye West. "Je ne la connaissais pas du tout. On m'avait dit que c'était la femme d'un rappeur célèbre", a-t-il avoué face à l'animateur.

Ancien habitué des gros vols et déjà condamné par le passé, le monte-en-l'air a d'abord hésité avant de replonger...

"Je l'ai fait et je ne m'en croyais pas capable. D'abord, quand on m'a proposé le projet, j'étais pas partant. Une personne célèbre j'ai dit non tout de suite. Et puis petit à petit, j'étais dans des difficultés financières donc je me suis dit qu'un petit capital ça ne me ferait pas de mal (...) J'ai été une fois sur place et je me suis dit: 'Ouais, c'est réalisable"', a continué Yunice Abbas, tout sourire.

Il a ensuite révélé qu'il ne s'était jamais retrouvé en face de la vedette américaine: "Je ne suis pas monté, je ne l'ai pas braqué elle, je ne l'ai pas attaqué directement. Je suis resté en bas pour monter la garde. Mais de ce que j'ai su juste après, elle n'a jamais été allongée dans la baignoire" .

Sous le feu des critiques après ce premier passage, le "gangster", comme il s'est lui même surnommé, a finalement tenu à s'excuser auprès de sa victime et a reconnu avoir fait "une grosse connerie" sur le plateau de Touche pas à Mon Poste le 8 février.

Prison et impôts sur le butin

Convié dans Le Debrief de Non Stop le 9 février, sur Non Stop People, le "papy braqueur" a cette fois-ci évoqué sa peine de prison et le butin dérobé. Arrêté après le vol, Yunice Abbas a passé 22 mois en détention provisoire avant d'être relâché pour des problèmes de santé.

Il attend désormais d'être jugé.

Sa condamnation? "C'est difficile à dire, parce qu'avec la justice, on ne peut jamais prévoir, mais les peines en France sont longues, il n'y a pas de cadeaux", a-t-il lâché devant Mickael Dos Santos.

Yunice Abbas dans Le Débrief de Non Stop © Capture d'écran Daily Motion Non Stop People

Concernant les bijoux, l'homme a dévoilé qu'ils étaient "dans la nature". "Vous savez, ceux qui les rachètent, c'est ceux qui les vendent", a-t-il continué.

S'il n'a pas gardé les précieux biens de Kim Kardashian, le suspect a tout de même pu obtenir une coquette somme de son crime. Avant que les impôts ne le rattrapent... : "Je n'ai pas eu le temps de toucher tout. Cette somme a été saisie par la justice et les impôts sont intervenus".

Et d'ajouter : "Je paie des impôts dessus. C'est la loi. On m'a saisi à peu près 70 000 euros, j'ai payé 19% de la redevance de l'impôt sur le revenu, 19 000 euros de plus pour la sanction, pour ne pas les avoir déclarés. Ça fait que je paie 40 000 euros que je suis en train de payer, par petit bout, mais je paie".