Guesch Patti a 75 ans : "Etienne", Amour, Vrai nom, Vanessa Paradis...

Guesch Patti célèbre ses 75 ans ce mardi 16 mars 2021 ! La danseuse et chanteuse, qui a connu un succès international avec son titre érotico-rock, Etienne, s'est produite en 2014 sur la scène de la Ménagerie de Verre, à Paris, dans RE-VUe, un spectacle de théâtre-danse. Depuis, Guesch Patti a disparu des radars, mais pas des esprits!  Celle qui considère que les pieds ensanglantés des ballerines sont au moins aussi Rock'n'Roll que les guitaristes qui cassent leurs instruments sur scène, a défrayé la chronique à de nombreuses reprises avec ses chansons aux paroles et aux clips osés. Mais qui est-elle réellement ?
Née le 16 mars 1946 à Neuilly-sur-Seine, Guesch Patti, Patricia Porrasse de son vrai nom, est la fille de l'imprésario et directeur artistique Jean Porrasse, et filleule de l'acteur Bernard Blier.

L'origine de son nom de scène

Mais comment Patricia Porrasse a-t-elle choisi son nom de scène ? C'est assez simple: "Patti" est le surnom de "Patricia", son véritable prénom, tandis que "Guesch" est le sobriquet d'origine basque que lui donnait son grand-père !

Un talent tout jeune 

En 1955, alors qu'elle n'a que 9 ans, Guesch Patti devient petit Rat de l'Opéra et est engagée par le chorégraphe Roland Petit, à 15 ans, à l'Opéra de Paris. Huit ans plus tard, elle se dirige finalement vers la danse contemporaine.

10 ans de mariage avec...

En février 1964, elle dit "oui" au pianiste Yves Gilbert. Leur mariage a lieu à Deauville… mais s'achève, par un divorce, en janvier 1974.

Ensemble, ils avaient enregistré quatre 45-tours sous le nom d'Yves et Patricia en 1964 et 1965.

Un titre au succès fou...

En 1987, Guesch Patti connaît une véritable consécration grâce à son titre Etienne, qui devient disque d'or en France et remporte un succès considérable chez nos voisins européens, de l'Allemagne à l'Italie, en passant par l'Autriche.

Grâce au morceau et à son album Labyrinthe, Guesch Patti décroche la récompense de la Révélation féminine de l'année aux Victoires de la Musique, en 1987, face à… Vanessa Paradis et Maurane! 

… Mais qui a fait couler de l'encre

Deux producteurs rivaux se sont disputés les droits de ce morceau pendant des décennies. L'un accusait l'autre de l'avoir escroqué, avec la complicité de Guesch Patti. Il faut dire que la chanteuse avait signé tour à tour avec le producteur italien Cesare Rancilio, puis avec Marc Britan. 

En trente ans de contentieux, l'un des deux producteurs est parti à l'étranger, et une quarantaine de décisions de justice, dont huit de la Cour de cassation, ont été rendues.

C'est en 2011, soit 24 ans après la sortie du titre, que Cesare Rancilio a pu récupérer ses droits de producteur, face à Marc Britan, qui a admis avoir antidaté son contrat avec Guesch Patti à l'époque de la sortie du morceau.

Qui est Etienne ?

Contre toute attente, le fameux Etienne de la chanson est un ami manager de Guesch Patti… mais leur relation est purement platonique. "Il a rougi quand il a entendu le titre", avait-elle confié dans une émission de télé.

Son clip censuré 

Après le triomphe de Etienne, à la fin des années 80, Guesch Patti sort un nouveau titre Let Be Must the Queen, dont le clip déchaîne les passions. La chanteuse, qui apparaît dans la vidéo, une couronne d'épines vissée sur la tête, voit son clip être censuré.

 "Je l'ai fait faire, elle m'appartient celle-là. J'ai pas piqué la couronne à quelqu'un", avait-elle réagi avec ironie face à Thierry Ardisson.

Elle a chanté avec Mathieu Chedid, Françoise Hardy et Etienne Daho

Dans son album Blonde, sorti en 1995, Guesch Patti collabore avec des pointures telles que Matthieu Chedid, Étienne Daho, sur leur titre Blonde, et Françoise Hardy, sur le morceau Un peu… beaucoup.

Elle était très amie avec Vanessa Paradis

Vanessa Paradis et Guesch Patti ont noué une amitié solide et se sont entraidé dans le milieu impitoyable du showbiz, notamment lorsque la blonde lolita essuyait les nombreuses critiques du public avec son titre Joe Le Taxi. 

Vanessa Paradis avait même confié dans sa biographie Divine Idole, de Thierry Cadet: "La seule, mis à part ma maman et mon oncle, qui est venue me défendre, c'était Guesch Patti. Elle était là. Et on ne s'est d'ailleurs jamais perdues de vue par la suite. Guesch a représenté, en quelque sorte, ma grande sœur dans ce milieu dans lequel je débarquais".