Noémie Merlant "déconnectée" de la vraie vie des gens ? Ce qui l'empêche "d'être hors-sol"
Noémie Merlant est LA comédienne à suivre. Déjà auréolée d'un César, elle sera prochainement la star du film "Emmanuelle". A-t-elle pris la grosse tête depuis qu'elle a rencontré le succès ?
Depuis ses débuts au cinéma dans les années 2000, Noémie Merlant a déjà tourné dans une trentaine de films dont certains ont été de jolis succès critiques ou au box-office comme Une année difficile ou Tár avec Cate Blanchett... L'an dernier, elle a même reçu le César de la meilleure actrice dans un second rôle pour L'Innocent. A-t-elle encore les pieds sur terre ?
Sa famille dans la galère : la colère de Noémie Merlant
Alors qu'elle sera la star du reboot du film Emmanuelle, réalisé par Audrey Diwan - avec aussi Naomi Watts au casting -, l'actrice arrive-t-elle à garder les pieds sur terre maintenant que sa carrière décolle ? "Forcément, quand on est actrice, on peut vite être déconnectée. Ma vie a complètement changé mais mon ancienne vie n'est pas si loin. Et j'ai une famille, que je vois beaucoup, qui m'empêche d'être hors-sol. Mes amis, mon copain [son compagnon est l'acteur Gimi Covaci, ndlr] et ma famille ne sont pas du tout hors-sol", a-t-elle confié dans une récente interview à Numéro.
Noémie Merlant, qui a confié au magazine vivre en banlieue à Montreuil, ajoute : "Ma mère est aidante et elle a passé son diplôme pour devenir auxiliaire de vie (...) Mon père et ma sœur vivent de la pension pour les personnes invalides [son papa est handicapé et sa soeur a une maladie invalidante, ndlr]. Même si je ne suis pas à plaindre aujourd'hui, je me plains pour eux et je ne peux être qu'engagée à leurs côtés. Parce qu'aujourd'hui, je peux enfin aider (...) Je trouve ça très dur ce qui se passe aujourd'hui. Ça me met en rage."
Noémie Merlant, une femme de son époque
Comme beaucoup de gens dans la trentaine, la comédienne n'est pas préoccupée que par les problèmes sociaux et économiques. Elle a également à coeur l'écologie mais aussi et surtout le féminisme. Celle qui a tourné avec Adèle Haenel dans Portrait de la jeune fille en feu s'en expliquait pour Madame Figaro l'an passé.
"Tous ces mouvements qui se créent grâce aux réseaux sociaux pour soutenir les femmes ou les opprimés de tous bords me donnent de l'espoir. Autre changement positif, l'entraide et la solidarité entre femmes, ce qu'on appelle aujourd'hui la sororité. On en a besoin, on en a manqué, et cela change", disait-elle. Assurément, elle a encore les deux pieds ancrés au sol.