Vincent Lindon insupportable ? "Ce qui exaspère mon entourage..."

À l'affiche du film Comme un fils réalisé par Nicolas Boukhrief, Vincent Lindon joue le rôle d'un professeur qui a perdu sa vocation. Un drame dans lequel il donne la réplique à Karole Rocher et Stefan Virgil Stoica. À l'occasion de la sortie du long-métrage sur les obstacles rencontrés par un gamin déscolarisé, l'acteur s'est confié sur sa propre enfance.

Vincent Lindon : ces habitudes qui exaspèrent son entourage

Vincent Lindon a été profondément marqué par le divorce de ses parents. Il était tout jeune lorsque Alix et Laurent Lindon ont décidé de se séparer. Une épreuve qui a chamboulé sa vie. Dans une interview accordée à Sept à Huit sur TF1 ce 25 février, la star est revenue sur cette sombre période de sa vie. "J'étais très malheureux quand j'étais petit, parce que j'avais beaucoup de tics, a-t-il raconté à la journaliste Audrey-Crespo Mara. J'étais enfant de parents divorcés en 1963, à l'école j'étais le seul. Donc ongles rongés, tics, et parents divorcés, c'est costaud à 5 ans".

Dès son plus jeune âge, il ressent le besoin de se faire entendre. L'acteur aujourd'hui âgé de 64 ans reste très marqué par son enfance. "J'avais des parents qui étaient de passage tout le temps, c'était des portes qui s'ouvraient, qui se fermaient dans tous les sens, on m'écoutait à peine et il fallait que je parle vite. Il fallait que je case le maximum de choses que je voulais dire dans la phrase la plus courte", s'est-il remémoré.

Alors, pour qu'on l'écoute, Vincent Lindon accélère la cadence et demande à ce qu'on lui laisse la parole. "Souvent je dis, ce qui exaspère mon entourage très proche, 'attend laisse-moi finir s'il te plaît'. Alors que la personne ne m'a pas encore coupé", a-t-il encore raconté.

Vincent Lindon et ses "tics affectifs" : comment il les dissimule

Vincent Lindon, qui a lui aussi subi l'étape du divorce en 2008, lorsqu'il s'est séparé de Sandrine Kimberlain après dix ans de mariage et la naissance de leur fille, s'était déjà confié sur ses "tics affectifs". Et si le grand public n'en sait rien, c'est parce que, devant la caméra, ils disparaissent soudainement. "Quand je tourne, à partir du moment où on dit 'moteur', je n'en ai pas", déclarait-il en 1990 dans Lunettes noires pour nuits blanches, l'émission de Thierry Ardisson.

"Il a beaucoup souffert de ça, il avait une impression qu'il n'était plus dans aucune des deux familles", confiait il y a quelques années à ce sujet son frère Sylvain Lindon dans l'émission Un jour, un destin.