Stéphane Plaza dézingué par des collaborateurs : "L'enfer derrière le décor"... Témoignages glaçants (et plaintes) !

Stéphane Plaza, accusé de violences par trois ex-compagnes (dont deux viennent de porter plainte), est-il aussi sympathique qu'il en a l'air ? "Libération" a dévoilé de nombreux témoignages d'anciens collaborateurs qui font froid dans le dos… et M6 n'est visiblement pas près de lâcher l'agent immobilier du PAF !

Stéphane Plaza dézingué par des collaborateurs : "L'enfer derrière le décor"... Témoignages glaçants (et plaintes) !
© SADAKA EDMOND/SIPA

Est-ce la dégringolade pour Stéphane Plaza ? Accusé de violences sur trois de ses ex-compagnes, dont deux ont déposé plainte selon Médiapart, l'animateur préféré des Français va désormais devoir faire face à la justice. Si son avocate Me Hélène Plumet affirme que l'affaire repose sur les "allégations de trois femmes qui se sont liguées contre lui pour lui porter préjudice par tous les moyens", selon Libération, l'image du présentateur sympathique et affable est quelque peu entachée.

Stéphane Plaza, décrit comme un bourreau surpuissant ? "S'il apprend que je vous ai parlé..."

Mais que pensent ses collaborateurs et ceux qui l'ont côtoyé dans le monde du travail ? Selon Libération, qui a interrogé certains d'entre eux, tous ont tenu à ce que leur anonymat soit respecté. "S'il apprend que je vous ai parlé, je crains pour ma vie. Il est capable de me faire du mal", a même déclaré l'une des sources. On le savait bourreau de travail, mais certains s'accordent à dire qu'il serait également bourreau au travail, si l'on en croit leurs témoignages…

"Comme il n'a pas conscience de sa façon d'être, il déborde régulièrement", a expliqué l'un de ses anciens collaborateurs. "Il est très sûr de lui et se sent intouchable", a précisé un autre. Le présentateur de Maison à vendre serait constamment en recherche d'attention, comme lorsqu'il chercherait à faire des selfies avec des badauds. "Elle veut son petit selfie ?", lancerait-il souvent à des inconnues. "Il veut faire croire que les gens se jettent sur lui et que les femmes atterrissent sur lui, mais ça ne lui tombe pas du tout dessus comme ça. C'est lui qui provoque", lit-on.

"Tous ceux qui bossent pour lui vont être punis"

Certaines sources décrivent même l'animateur de 53 ans comme un patron menaçant et se sentant surpuissant. "Les gens ne savent pas l'enfer derrière le décor. Tous ceux qui bossent pour lui vont un jour être punis. A la moindre contrariété, comme un retard par exemple, qu'on soit photographe, maquilleuse ou régisseur, on peut être écarté d'un tournage un jour ou plus", a expliqué un collaborateur.

L'agent immobilier du PAF aurait même acculé un salarié de M6 en lui disant : "Si tu ne viens pas me voir au théâtre, je vais dire à Nicolas de Tavernost [président du groupe M6] de te virer".

M6, pas près de recadrer Stéphane Plaza ?

Chez M6, une enquête interne a été menée par les ressources humaines, mais selon Libération, beaucoup de personnes interrogées aurait finalement souhaité se retracter par peur des conséquences de leur témoignage. Il faut dire que Stéphane Plaza est l'animateur phare de la chaîne, qui est, de surcroît, propriétaire à 51 % du groupe Stéphane Plaza immobilier depuis 2022.

"Nicolas de Tavernost agit comme patron de groupe industriel. Ce qui est important pour lui, c'est de sauver le business. Il y a un décalage entre son éthique personnelle d'être humain et ses décisions pour la boîte", a précisé un membre de l'entourage du patron de M6. L'Informé avait d'ailleurs affirmé que depuis le début de l'année, les émissions de Stéphane Plaza avaient engrangé pas moins de 30 millions de recettes publicitaires.

Les franchisés s'inquiètent : "Nous demandons des explications"

Quant aux agences immobilières franchisées, elles sont inquiètes. Quelques unes ont déjà été taguées pour apostropher Stéphane Plaza. "Dans les faits, on est franchisés du groupe M6, mais on s'appelle Stéphane Plaza et on bénéficie de son image, l'amalgame est inévitable", a regretté le gérant d'une nouvelle agence parisienne auprès de Médiapart.

Et d'ajouter : "On se sent un peu seuls. Le message que fait passer la tête du réseau, c'est de ne pas répondre, de faire profil bas, et on nous répond peu quand nous demandons des explications". D'autant que pour ces franchisés, le calcul n'est pas toujours avantageux, selon une ancienne employée d'une agence : "Il faut faire entrer tous les mois un minimum de 30 000 euros pour s'en sortir. Tout est payant, les outils marketing, la publicité… À la fin, il ne reste pas grand-chose, on n'est pas loin de l'arnaque".