Églantine Eméyé, "le cœur brisé", annonce la mort de son fils Samy, 17 ans : sa vie loin de lui, l'autisme... elle nous faisait des confidences

C'est une bien triste nouvelle qu'a souhaité partager l'ancienne mannequin Églantine Emeyé, ce lundi 20 février 2023. En effet, l'animatrice aujourd'hui âgée de 49 ans a tenu à annoncer à sa communauté la mort de son fils cadet, Samy. Un terrible drame qui a ému Twitter.

Églantine Emeyé et la mort de son fils : quelle maladie avait Samy ?

Dans des publications postées simultanément sur Instagram et sur Twitter, la présentatrice de France Télévisions a rendu hommage en images à son fils décédé après "une lutte de 13 jours" comme elle l'a indiqué dans ses posts. Âgé de seulement 17 ans, Samy était un adolescent polyhandicapé souffrant d'autisme et d'épilepsie suite à un AVC non détecté survenu peu après sa naissance. Depuis l'année dernière, le jeune homme vivait dans une institution spécialisée près de Hyères.

"Cette nuit, à minuit, mon petit ange, mon voleur de brosses à dents, mon petit lion au regard si doux, s'est envolé vers les étoiles, après 13 jours de lutte", a sobrement écrit Églantine Eméyé sur les réseaux sociaux. Avant de conclure : "Je n'ai plus de mots...seulement une immense douleur, et l'amour infini que j'ai pour lui. Mon Samychou, je t'aime...pour toujours. Ta maman a le cœur brisé, mais elle sait que tu n'auras plus jamais mal". 

Églantine Emeyé vivait séparée de Samy : un choix difficile, ses confidences au Journal des Femmes

Églantine Eméyé avait fait des confidences sur l'autisme, son fils Samy ou encore son engagement à l'occasion d'une interview exclusive accordée au Journal des Femmes, en 2018.

A l'époque, on apprenait que son fils vivait dans un centre spécialisé à Hyères dans le Var et sa maman à Paris. "J'ai une des vies les plus compliquées qui soient, mais j'ai pris l'habitude. C'est beaucoup de temps de trajet et d'aller-retours, et ça demande beaucoup d'organisation, ce qui n'est pas toujours mon point fort ! Je travaille et j'essaye de me réserver tous les 15 jours , deux jours dans la semaine (le lundi et le mardi), pour être auprès de Samy, à l'hôpital. Pour les vacances de la Toussaint, il vient à Paris, à la maison par exemple. Mais les vacances sont très compliquées à gérer car je ne peux pas prendre mon fils à chaque vacances. Cela voudrait dire que j'impose au reste de ma famille des vacances qui ne seraient tournées qu'autour de ce que peut ou ne peut pas faire Samy", disait-elle pour détailler son quotidien de maman ayant un enfant porteur de handicap.

Le soutien des stars, une vive émotion

A l'annonce du décès de son fils, Églantine Eméyé a reçu des centaines de messages de soutien. "Je prie de tout coeur pour son repos", a réagi Jean-Pierre Foucault. "Toutes mes pensées chaleureuses", a commenté Laurie Cholewa. "Toutes mes pensées vont vers toi et ta famille", a écrit Jean-Luc Lemoine. "Eglantine, mes pensées vont vers toi. Au passé et aux lendemains. A ce que tu as montré et à ceux qui ont voulu voir. De tout coeur avec toi", a ajouté Maïtena Biraben.

Le combat d'Églantine Eméyé auprès des familles d'enfants atteints d'autisme 

Également mère d'un autre jeune homme, Marco, né en 2003, Églantine Eméyé est très investie auprès des familles accompagnants, tout comme elle, des enfants autistes. En 2008, elle a même crée l'association Un pas pour la vie dans le but de les accompagner au quotidien. Pour tenter de sensibiliser le plus grand nombre à cette cause, Églantine Eméyé a raconté son histoire à travers un livre, Le voleur de brosses à dents, et un documentaire réalisé aux côtés d'Olivier Pighetti, Mon fils, un si long combat. La femme de télé n'a d'ailleurs jamais hésité à prendre la parole au sujet de l'autisme, et à dénoncer le manque de structures et de dispositifs.

"En France, nous sommes dans une situation très délicate. Il y a énormément de familles qui ne disposent pas de prise en charge et qui vivent dans des conditions très difficiles avec des enfants qu'elles n'arrivent pas à gérer, ni à comprendre", avait-elle notamment expliqué au Journal des Femmes. Et à elle de compléter : "On manque cruellement de places dans les institutions et le peu de structures spécialisées sont, pour beaucoup, très en retard sur les méthodes de prise en charge".