Laurent Ruquier (Hier, aujourd'hui, demain) prêt à quitter la télé ? "Je n'ai pas envie de m'arrêter là mais..."

Il l'affirme haut et fort, Laurent Ruquier n'a ni regrets, ni remords après avoir cédé le créneau du samedi soir à Léa Salamé, désormais seule aux commandes de l'émission Quelle époque ! D'ailleurs, l'animateur vedette signait ce mardi 15 novembre son grand retour sur le petit écran avec une nouvelle émission au concept inédit. Dans un entretien accordé à Puremédias, l'animateur télé et radio âgé de 59 ans s'est confié en toute transparence sur ses envies, ses projets et sa vision du paysage télévisuel actuel.

Comment Laurent Ruquier envisage-t-il son avenir à la télévision ?

L'animateur de France 2 garde le cap et fourmille d'idées pour toujours proposer des programmes intéressants tout en jonglant avec les audiences. "J'ai toujours envie de faire des choses nouvelles. Je n'ai pas envie de m'arrêter là, j'estime que j'ai encore quelques années devant moi. Peut-être pas dix ans mais en tout cas quelques années devant moi donc si on veut bien de moi, je serai là", confie Laurent Ruquier qui, à l'approche de ses 60 ans, sait que ses jours sur le petit écran sont comptés, l'heure étant aux renouvellement des visages à l'antenne. Une possible retraite télévisuelle qui ira avec celle qu'il envisage à la radio. Interrogé en avril dernier par Pascal Praud sur son avenir sur RTL, il déclarait : "J'ai dit à la direction que j'espérais au moins être là pour les 50 ans. C'est-à-dire dans 5 ans. J'espère si Dieu me prête vie et que les audiences restent ce qu'elles sont aussi sur RTL."

Laurent Ruquier, l'homme aux multiples casquettes

Laurent Ruquier cumule les casquettes de présentateur de télévision, d'animateur radio et de producteur de spectacles. Une vie professionnelle bien remplie pour le compagnon du beau Hugo Manos qui affirme ne pas être en attente de quoi que ce soit. "J'ai envie de travailler pour les gens qui aiment ce que je fais. J'ai suffisamment d'activités avec mes pièces de théâtre. Je produis (...) et j'ai une émission qui reste leader tous les après-midis à la radio avec Les grosses têtes. Je ne vais pas commencer à me plaindre ou à redouter quoi que ce soit", confie-t-il. Quant à savoir s'il regarde Quelle époque ! de Léa Salamé la réponse est non, il préfère l'opéra sur France 3...

"Hier, aujourd'hui, demain" : le concept de cette nouvelle émission (au lancement raté)

Présentée par Laurent Ruquier et produite par Thierry Ardisson Hier, aujourd'hui, demain est née de la "frustration" de l'animateur de ne pas traiter les images d'archives sur des sujets d'information dans son autre émission, Les enfants de la télé. Avec un concept inédit, cette nouvelle émission de France 2 réunit donc des invités afin de débattre sur différents faits de société et sur la façon dont ils ont été traités à travers le temps, des années 50 aux années 2020. "Si cette émission marchait, ce serait formidable que cela devienne une mensuelle mais ce n'est pas gagné", commente Laurent Ruquier. "Pour cela, il va falloir faire nos preuves, faire de l'audience (…) Aujourd'hui, en télévision, il faut faire des grands shows comme Star Academy ou The Voice ou des téléfilms mais je ne suis pas comédien et n'ai pas envie de le devenir", s'amuse-t-il.

Laurent Ruquier avait raison d'être inquiet, pour son lancement le 15 novembre Hier, aujourd'hui, demain n'est arrivée qu'en 4e position des audiences avec 1,15 million de téléspecteurs, soit 6,2% du public (3,7% des FRDA-50).

Laurent Ruquier pourrait-il relancer "On n'demande qu'à en rire" ?

Boulimique de travail, Laurent Ruquier qui s'est toujours imposé comme un véritable découvreur de talents, pourrait même envisager, en plus de l'animation de son nouveau talk-show Hier, aujourd'hui, demain de relancer l'émission On n'demande qu'à en rire.

"Si la chaîne me le demandait, je le ferai volontiers. Encore faut-il trouver la bonne formule ? Est-ce qu'aujourd'hui, on aurait la même liberté, est-ce qu'aujourd'hui, on pourrait laisser un Jérémy Ferrari faire ses sketchs comme on a pu le faire à cette époque-là (...) L'humour, en fait, c'est ce qu'il y a de moins fédérateur. On croit que c'est fédérateur mais pas du tout. Tout le monde ne rit pas de la même chose et aujourd'hui, on fait vite un mini-scandale d'un sketch qui ne reste que de l'humour", s'interroge-t-il.